Home Economie Surfacturation des travaux du contrat chinois: Les entreprises chinoises chargent l’ACGT et l’APCSC

Surfacturation des travaux du contrat chinois: Les entreprises chinoises chargent l’ACGT et l’APCSC

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On en sait un peu plus sur les contours de la maffia autour du contrat chinois dont le processus de révisitation a été lancé depuis quelques jours à la demande du chef de l’État Félix Tshisekedi. Accusées d’avoir floué l’État congolais, les entreprises chinoises pointent du doigt accusateur deux structures congolaises comme cerveau moteur et bénéficiaires de la surfacturation des travaux des infrastructures révélée par l’Inspection générale des finances (IGF)

Il s’agit de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) et de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privest(APCSC), ex-Bureau de coordination du programme sino-congolais (BCPSC).

A la suite du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur le contrat chinois, notamment dans le volet facturation des travaux des infrastructures, des têtes vont tomber.

522 millions USD portes disparus

Le rapport de contre expertise des travaux réalisé par le Bureau technique de contrôle (BTC) vient de tomber sur la table de la justice congolaise. Et, il n’augure rien de bon pour les gestionnaires passés et/ou actuels de l’ACGT et de l’APCSC, ex-BCPSC.

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Selon des sources judiciaires, les entreprises chinoises ont fourni des preuves des 822 millions décaissés par la Sino-congolaise des mines (SICOMINES SA) pour les infrastructures. Gros couac : seuls 300 millions USD ont été retracés, les 522 millions autres n’ayant aucune trace.

Les chinois indexent les gestionnaires de ces deux structures de ce qui semblent être le détournement de cette faramineuse somme.

Par ailleurs, au cours d’une conférence de presse animée vendredi 24 mars dernier, la Sicomines Sa a de son côté reconnu n’avoir réalisé que 43 Infrastructures et rejeté la responsabilité de la surfacturation des travaux révélée par l’IGF sur l’ACGT.

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Réponse du berger à la berbère, l’ACGT se défend que la gestion des coûts des travaux et les mouvements de décaissement sont gérés à deux niveaux avec une implication de la Sicomines Sa à tous les niveaux.

Dans tous les cas, ces aveux de surfacturation des travaux réconforte Jules Alingete et les inspecteurs de finances, auteurs du rapport. La balle est dans le camp du procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe, appelé à aller au bout de sa démarche déclenchée le 9 mars dernier avec l’émission d’une requête d’information sur la surfacturation des travaux auprès de l’ACGT, de l’APCSC, ex-BCPSC et de la Sicomines Sa.

Junior Lomanga

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