La ville de Kinshasa s’est réveillée ce jeudi 1er février 2018 sous une forte présence des éléments de la police nationale congolaise. Date commémorative du premier anniversaire du décès du feu Président de l’UDPS, l’opposant historique Etienne Tshisekedi, c’est une journée sous tensions que les kinois vont vivre. Dans certains carrefours densément fréquentés à l’instar du Rond-Point Ngaba, on signale des contrôles des pièces d’identités et de fouilles des taxis.
Agents de l’ordre, militaires en tenue civile, policiers munis des armes, des agents de l’Agence Nationale de Renseignement(ANR) entre autres, sont des éléments de l’appareil sécuritaire déployés dans la capitale pour « sécuriser » les personnes et leurs biens.
Dans certains arrêts de bus, tous les mouvements sont cryptés par des forces de l’ordre qui intiment à certains conducteurs l’ordre de ne pas stationner pendant plus de 5 minutes. Au quartier De Bonhomme dans la commune de Matete, un de nos reporters rapporte que deux personnes ont été soumises à un interrogatoire avant d’être relâchées une heure plus tard.
Une source sécuritaire contactée affirme que « les services de sécurité veulent tout simplement anticiper des mouvements spontanés qui risqueraient de perturber le déroulement normale de la ville » et promet de fournir plus d’explications dans les heures qui suivent.
Pendant ce temps, plusieurs manifestations notamment des cultes d’action de grâce sont prévues à Kinshasa en mémoire du Sphinx de Limete qui a totalisé à ce jour une année dans une morgue d’un hôpital à Bruxelles après sa mort intervenue le 1er février 2017.
Sa dépouille reste gardée dans la capitale belge à cause de mésententes entre sa famille biologique et politique avec les autorités congolaises sur le lieu de sa sépulture. Nous y reviendrons dans la journée pour faire un point complet sur ces activités.
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