Pas de stratégie commune ni de candidat unique, l’opposition accumule des soucis et voit ses chances de remporter les élections s’éloigner du jour le jour. Avec la confirmation de l’invalidation de la candidature de Jean-Pierre Bemba et celle d’Adolphe Muzito par la Cour Constitutionnelle, elle est condamnée à l’unité mais, la bataille est loin d’être gagnée.
Moise Katumbi et Jean-Pierre Bemba définitivement débarqués, la tâche devient plus compliquée pour ceux qui rêvent d’une victoire de l’opposition à l’élection présidentielle du 23 décembre prochain.
Pour cause, la candidature du principal opposant, Felix Tshisekedi encore en lice est elle aussi menacée par l’affaire de ses diplômes qui, d’après des informations publiées par Africa News, seraient falsifiés.
D’après le confrère qui a fait de cette affaire ses choux gras, le candidat de l’UDPS aurait introduit dans son dossier un faux diplôme en marketing.
Ces informations ont depuis été relayées par d’autres médias et continuent à susciter de commentaires allant dans tous les sens malgré les démentis de cadre de ce parti, notamment du Secrétaire général adjoint chargé de la communication, Augustin Kabuya qui a indiqué qu’il n’y avait aucun diplôme dans le dossier de candidature de Fatshi.
De là redouter une surprise désagréable le 19 septembre, laquelle verrait la CENI écarter sa candidature de la liste définitive des candidats éligibles? Rien n’est impossible.
Rattrapée par ses vieux démons de la division
Les choses ne devraient pas non plus s’arranger pour un autre candidat de l’opposition, Vital Kamerhe dont les relations avec ses pairs sont en dents de scie.
Depuis quelques jours, des cadres de son parti, l’Union pour la Nation Congolaise(UNC) se font justice dans les médias et sur les réseaux sociaux contre les attaques des autres membres de l’opposition contre leur leader.
Ils se montrent particulièrement virulents envers Francis Kalombo, Porte-parole adjoint de Moise Katumbi qui a récemment tiré à boulets rouges sur Kamerhe en soutenant qu’il n’est pas un opposant.
Bien plus, au-delà de ses querelles internes, l’opposition a du mal à sortir une stratégie commune susceptible de contraindre la CENI à écarter la machine à voter et le gouvernement à prendre plus de mesures de décrispation.
Ainsi donc, ce sont les espoirs d’une alternance politique au sommet de l’Etat( dans le sens du changement de régime) qui s’envolent chaque jour.
En face, la candidat du Front Commun pour le Congo(FCC), Emmanuel Ramazani Shadary gagne du terrain à Kinshasa et a l’interieur du pays.
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