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Plan intégré d’appui à la sécurité nucléaire en RDC: le travail du CGEA salué par des experts de l’AIEA

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Examiner le chemin parcouru par le Plan intégré d’appui à la sécurité nucléaire en République Démocratique du Congo, c’est la mission principale d’une réunion qui s’est tenue dernièrement à Kinshasa entre les experts de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique(AIEA), ceux du Centre Régional des Recherches Nucléaires de Kinshasa du Commissariat Général a l’énergie atomique (CREN-K/CGEA) et les différents services congolais de sécurité.

Durant cinq jours, des experts venus du Burkina Faso, des Etats-Unis d’Amérique et du Sénégal ont réfléchi avec leurs collègues congolais, sur le chemin parcouru par le Plan Intégré d’Appui à la Sécurité Nucléaire nationale(INSSP), signé entre la RDC et l’AIEA à Vienne en Autriche en 2015.

Ce plan est un outil de prévision des activités de sécurité sociale nucléaire et cette réunion a été une occasion de faire la revue sur ce que le pays a fait dans ce secteur.

Etant donné que la RDC dispose des installations nucléaires et radiologiques, dont deux réacteurs de recherche et de plusieurs centaines de sources radioactives utilisées dans les industries et les hôpitaux, le gouvernement et le GGEA tiennent à la sécurité de ces installations.

Surtout que celles-ci et les matières radioactives présentent des risques radiologiques et sont susceptibles de présenter des menaces et donner lieu à des actes de malveillance tels que le vol, le sabotage des installations et des matières radioactives ainsi que le commerce illicite ou la contrebande.

D’où l’importance de cette réunion, qui comme l’a signalé le représentant personnel du Commissaire Général à l’Energie Atomique, avait pour objet de passer en revue les dispositions prises et les mécanismes mis en place pour faire face à toutes ces menaces et aux risques probables qui pourraient en résulter.

Parmi ces dispositions et mécanismes, il y a le cadre législatif et réglementaire, l’évaluation de menaces et des risques, les systèmes de protection physique, la détection d’actions criminelles et intentionnelles ou encore l’intervention d’actes criminels impliquant les installations et les matières nucléaires et radioactives.

Les défis du CGEA

Au finish, les experts de l’AIEA ont apprécié les efforts fournis par le CGEA dirigé par le Commissaire Général à l’énergie atomique, le Professeur Vincent Lukanda (Photo) et formulé des recommandations à toutes les parties prenantes.

Il faut dire que dans le cadre des réalisations, le CGEA a, pendant la première édition du Plan Intégré d’Appui à la Sécurité Nucléaire, procédé à l’organisation en 2016 de l’atelier national sur l’évaluation de la menace et de la définition de la menacé de référence, l’organisation et la réception en 2017 de la Mission Internationale sur la Protection Physique des installations et des matières nucléaires et radioactives ; l’organisation à Lubumbashi de l’atelier national de sensibilisation sur la sécurité sociale.

Il y a eu également l’acquisition des instruments de détection aux frontières et l’organisation, à Kinshasa et à Kasumbalesa des cours de formation de détection aux frontières.

En termes de défis, le Commissariat Général à l’Energie Atomique envisage de renforcer le cadre légal et réglementaire par la révision de la loi nucléaire 017/2002 en y intégrant tous les éléments essentiels du régime de la sécurité nucléaire, ratification de la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et de son amendement et la révision du décret 05/021 portant création et fonctionnement du Conseil National de Sécurité Nucléaire(CNSN).

D’autres défis sont la définition des rôles, des domaines de fonctionnement ainsi que des mécanismes de coordination entre les différentes structures évoluant dans le domaine de la sécurité nucléaire ; la mise en place de l’architecture de détection aux frontières, la définition de la menace de référence ; le renforcement de la protection physique dans les installations nucléaires et radioactives et la protection des informations sensibles et les tests de fiabilité.

Autant d’actions qui font dire aux observateurs que le Commissaire général à l’énergie atomique et ses collaborateurs suivent scrupuleusement les directives de l’Agence internationale à l’énergie atomique et celles du gouvernement de la République.

Jean Perou Kabwira

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