Ouvertes le lundi 24 février 2020 à Lubumbashi, Chef-lieu de la province du Haut-Katanga, les assises provinciales sue le climat des affaires se clôturent ce mercredi 26 février. Cette rencontre qui constitue la première session du dialogue public-privé a été organisée par le ministère national du Plan à travers l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) sous le thème «la République Démocratique du Congo, pour un climat des Affaires assaini en faveur des investissements durables en provinces».
Douze provinces sur les 26 que compte le pays ont été invitées à cet atelier. Parmi elles, la ville-province de Kinshasa, représentée par le Vice-gouverneur Néron Mbungu Mbungu.
Dans son intervention, ce dernier a présenté une communication sur les politiques sectorielles des reformes engagées par les membres du gouvernement central et, fait un état des lieux du processus d’amélioration du climat des Affaires à Kinshasa, dix ans après son lancement.
Il a présenté quelques caractéristiques de la mise en oeuvre de la stratégie de l’amélioration du climat des affaires dans la capitale congolaise. Il a cité entre autres le programme «Kinshasa Bopeto», une philosophie et un état d’esprit. A l’en croire, l’amélioration du climat des Affaires est le premier objectif du pilier renforcement de la gouvernance économique et financière du programme du gouvernement provincial de Kinshasa.
Au plan juridique, Néron Mbungu a évoqué l’arrêté du 17 avril 2013 portant création de la cellule chargée du climat des Affaires et sur le plan sectoriel, l’opérationalisation en 2014 de cette cellule. Il a aussi mentionné la réduction du coût du raccordement à l’électricité en moyenne tension et la mise en place du Guichet unique dans différents ports de Kinshasa.
Parmi les handicaps et faiblesses, le Vice-gouverneur de Kinshasa a cité la non installation de la cellule provinciale de l’ANAPI/Kinshasa, un organe technique du gouvernement ayant pour objectif de rendre attractif l’environnement des Affaires en RDC.
Selon Néron Mbungu, la ville de Kinshasa prévoit de mettre en place une plateforme de concertation avec les opérateurs économiques sous la présidence du ministre provincial en charge de l’économie et commerce et de supprimer la taxe d’ouverture perçue au niveau des communes. C’est dans la même logique que s’inscrit la pratique d’affichage des tarifs des prix dans tous les établissements commerciaux de la capitale.
ALT.