Les inspecteurs de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) réclament au gouvernement central le payement de leurs primes et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Ils lui ont donné un ultimatum qui court jusqu’au 30 mai 2022 pour régler le litige des enseignants.
« Faute de quoi, menacent-ils, ils vont déclencher une grève et boycotter les épreuves préliminaires de l’examen d’Etat ». Ainsi en a décidé l’assemblée générale des inspecteurs de l’enseignement primaire et secondaire, tenue le samedi 14 mai à Kinshasa.
Selon Henry Christin Longendja, Secrétaire Général du syndicat des inspecteurs du Congo, ces inspecteurs disent en avoir marre du silence du gouvernement.
« Vu le silence du gouvernement quant à ce, les Inspecteurs donnent un ultimatum au gouvernement congolais avec un préavis qui court à partir de cette déclaration. Donc, d’ici le 30, si le gouvernement ne résout pas le problème des inspecteurs, si le gouvernement ne paie pas des primes et s’il n’améliore pas les conditions de travail des inspecteurs, nous irons en grève, le 30 de ce mois sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il rapporté.
Il a poursuivi que le ministre de tutelle, Tony Mwaba n’a pas signé les documents devant décanter la situation.
« Nous sommes dans le regret de constater que les documents importants que le ministre devrait signer en rapport avec les primes des inspecteurs et à l’affectation d’un sous-gestionnaire de crédits propre à l’Inspection, le ministre n’a pas signé ce document important », a précisé Henry Christian Longendja.
Pour lui, c’est donc une réponse négative aux négociations menées récemment.
As.