On ne sait pas trop sur base de quels critères il avait été bombardé directeur général a.i à la société des Transports au Congo (TRANSCO), mais ce qui est sûr c’est que Chief Tshipamba a servi à que dalle. Juste après l’annonce à la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) de la nomination des nouveaux mandataires par Ordonnance présidentielle, lui et ses services ont signé des documents portant nomination et promotions des cadres.
Alternance.cd a travaillé dur a obtenu la quasi-totalité de ses décisions anti datées qui frisent le faux et usage de faux, punissable pénalement.
Jusqu’au 15 novembre 2022, TRANSCO comptait, d’après des documents officiels, 32 cadres. A partir du 16 novembre, il en compte 40 dont de chefs des bureaux élevés miraculeusement au grade de cadre alors que cela ne s’est jamais fait.
Premier couac, personne ne sait à quelle date le conseil d’administration censé entériner ces promotions s’est réuni.
C’est bien sympa pour les promus, mais le problème c’est que c’est une fraude, c’est moche et ça pousse davantage cette entreprise déjà moribonde vers sa véritable mort.
Par conséquent, la solution est d’annuler purement toutes ces promotions issues d’une délinquance administrative indescriptible.
De l’avis de syndicalistes de TRANSCO contactés par votre média en ligne, ces actes de Chief Tshipamba reflètent ses non-valeurs: clientélisme, tribalisme, arrogance, népotisme et opiniâtreté dans les bêtises.
Des anciens matricules attribués aux nouveaux agents
Tenez que ce sont au moins 54 agents qui ont été promus par l’ex-DG ai de TRANSCO après la nomination des nouveaux mandataires.
Alternance.cd se réserve le droit de publier la liste de ces agents dont les actes ont été antidatés par le comité de gestion sortant.
A titre illustratif, l’assistante de l’ex DG ai Chief Tshipamba a été promue cheffe de service et la petite sœur de cette dernière nommée régulatrice.
Lire également Transco: Après Michel Kirumba, d’autres têtes tombent
Par ailleurs, dans une déclaration faite la semaine dernière, les agents de la société des Transports au Congo ont dénoncé « la gestion chaotique de l’ancien comité de gestion caractérisée par la négligence expressive des soins de santé occasionnant des décès en répétition ; des nominations et promotions irrégulières et antidatées après l’ordonnance présidentielle nommant le nouveau comité de gestion et; des engagements frauduleux » après l’ordonnance précitée.
Ils ont révélé que « les nouveaux agents engagés porteraient les anciens matricules des agents ayant démissionné, ayant été révoqués, de déserteurs ou des agents décédés.»
Ils ont indexé Chief Tshipamba également d’ « exploitation abusive du personnel, de congés non payés, du tribalisme et de népotisme notamment dans les services de sécurité .»
Jean Perou Kabouira