Le rendez-vous entre le chef de l’Etat Félix Tshisekedi et la jeunesse congolaise de ce mercredi 30 novembre 2022 se révèle être un véritable fiasco sur le plan organisationnel. Le Palais du peuple, lieu choisi pour la rencontre, a reçu plus de personnes que prévu.
Organisé par le Conseil national de la jeunesse, la rencontre de ce mercredi entre Félix Tshisekedi et la jeunesse congolaise devrait commencer à 10 h.
Des centaines de jeunes de Kinshasa et de toutes les provinces devraient y prendre part.
Sur le carton d’invitation remis au directeur de publication d’alternance.cd, cette rencontre est décrite comme un « grand rendez-vous de paix et de l’unité nationale ».
Elle devrait commencer à 10 h 00 avec l’hymne national, suivi des discours du président du Conseil national de la jeunesse et du ministre de la Jeunesse. Ce, avant l’adresse du chef de l’Etat à la jeunesse et échanges.
Gros couac, à partir de 8 h 00, des milliers de jeunes se sont présentés, tous ou presque détenant des invitations.
Ce qui a donné un véritable casse-tête aux forces de sécurité et de l’ordre qui ont dû repousser de force certains présumés invités.
Jusqu’à 9 h30, soit demi-heure avant le début du programme, ça courait dans tous les sens dans l’enceinte et aux alentours du Palais du peuple. Des jets de pierre aussi étaient signalés.
Difficile d’imaginer la sécurité prendre le risque de faire venir le chef de l’Etat sans avoir tout mis en ordre.
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Certains jeunes détenant des invitations ont tenté de forcer l’entrée mais ils ont été empêchés par des éléments de la Garde républicaine.
Beaucoup d’entre eux se demandent pourquoi l’entrée leur est refusée alors qu’ils détiennent des invitations. Contacté, le président du Conseil national de la jeunesse, visiblement débordé, est injoignable.
En un mot comme en mille, les organisateurs de cette activité ont failli à leur responsabilité.
Bien plus, le thème choisi: « le président de la République face à la jeunesse », traduit une certaine paresse intellectuelle qui semble habiter dans le chef des responsables du Conseil national de la jeunesse. Triste pour la jeunesse congolaise censée prendre la relève dans la gestion du pays.
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