Le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères a réagi aux propos de l’ambassadeur de France aux Nations Unies et membre de la délégation du Conseil de sécurité, Nicolas de Rivière, qui a déclaré notamment que les «Nations Unies ne vont pas régler les problèmes {sécuritaires congolais} de manière magique .» Au cours d’un briefing co animé avec son collègue de la Communication et Médias, lundi 13 mars 2023, Christophe Lutundula Apala a replacé l’ONU devant ses responsabilités.
Il a tenu à souligner que le discours du diplomate français ne passe pas d’autant plus que la genèse de la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo remonte à la demande onusienne faite au gouvernement congolais d’accueillir les réfugiés rwandais.
« C’est inadmissible de venir faire le Ponce Pilate en RDC », a-t-il raboué.
Le chef de la diplomatie congolaise a soutenu qu’ « on ne doit pas compter sur les Nations Unies mais avec les Nations Unies. »
Il a relevé que la sécurité et le maintien de la paix dans le monde sont les principaux objectifs des Nations Unies.
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De ce fait, il a estimé que « c’est à la limite du scandaleux de dire que le pays est responsable des drames de sa population alors qu’on connait l’histoire .»
Plus loin, Christophe Lutundula a clarifié les attentes du gouvernement, en déclarant ce qui suit:
« Nous n’attendons pas des Nations Unies des miracles. Il y a une charte et des instruments juridiques. Il faut simplement tirer les conséquences de ces instruments et appliquer des sanctions.»
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