Non reconduit au poste de vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo Okito ne peut compter sur la communauté du Sankuru, sa province d’origine, pour se consoler. Pour cause, depuis la publication du gouvernement Sama Lukonde 2, les échanges dans tous les forums communautaires sankurois tournent autour de son remplacement. Et, incroyable mais vrai, la nouvelle a été favorable accueillie.
Le désormais ex-patron de la territoriale commence peut être à réaliser le caractère éphémère d’un pouvoir d’attribution. Accusé, à tort ou à raison, d’abus de pouvoir et d’arrogance à l’égard des ressortissants de sa province natale, Daniel Aselo n’a jamais été porté par les siens tout au long de son mandat.
En effet, de députés provinciaux du Sankuru à qui il a promis une invalidation avant son départ du gouvernement, aux députés nationaux qui étaient obligés de laisser leurs téléphones portables dans son anti chambre, en passant par des commerçantes tetela de son ancien quartier dont il n’a pas concrétisé la promesse de les recevoir, Daniel Aselo s’est fait plus d’adversaires que d’amis dans sa propre communauté.
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Et, ce ne sont pas ses confrères avocats qui diront le contraire, eux qui ont été reçus dans les couloirs du bâtiment de la territoriale pour un rendez-vous plusieurs fois reporté.
Même sentiment dans territoire de Lodja, son fief électoral où il y aurait eu plus de policiers que des civils lors de son dernier meeting.
Qu’à cela ne tienne, le très fraîchement ex VPM de l’Intérieur ne mérite pas un tel traitement sévère de la part des membres de sa communauté.
Après tout, comme l’a dit François Giroud, « on ne tire pas sur une ambulance ». C’est méchant et cruel!
Pami Halele