

C’est le principal sujet d’actualité de ce dimanche en République démocratique du Congo. Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christian Bosembe, a été attaqué et agressé dans la nuit du samedi 1 er avril, à Paris, par des congolais qui se réclament d’un mouvement qui s’oppose au pouvoir établi en République démocratique du Congo.
A Kinshasa, le bureau élargi du CSAC a dénoncé, à l’issue d’une réunion, « une agression barbare, ignoble et indescriptible organisée et exécutée par ceux qui se disent combattants ou bataillon du front populaire, qui utilisent des méthodes les méthodes des terroristes .»
Ces « combattants », pour la plupart sans emplois et en situation irrégulière en France et ailleurs en Europe, perpétuent des actes de violence depuis plusieurs années sur de représentants de l’État congolais de passage dans leurs pays d’accueil.
Dans la même catégorie
- Plainte contre le journaliste Stanis Bujakera : Le ministre Kabanda fait perdre du temps à la République
- Pour avoir postulé aux législatives nationales et provinciales: Voici la liste des journalistes en conflit avec le CSAC
« Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication qui a déjà porté plainte contre ce réseau violent, demande aux autorités françaises d’assurer plus de protection aux hauts responsables de la République qui séjournent en mission officielle dans ce territoire hospitalier, de rechercher activement, d’arrêter et de juger, et de sanctionner sévèrement, jusqu’au refoulement de ces professionnels du chaos qui ne sont à leur premier forfait », a annoncé le CSAC dans un communiqué du bureau élargi signé par le vice-président, Bruno Mboliko Mbolison et le rapporteur, Serge Ndjibu Ngoyi.
Lire également Médias : alternance.cd se sépare du journaliste Patrick Lokala (Communiqué)
Plus tôt dans la journée, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a, au nom du gouvernement, condamné cette agression et assuré que le président du CSAC se porte bien.
Le porte-parole du gouvernement a indiqué que les autorités congolaises et françaises vont « travailler pour que justice soit faite ».
RD44