Ça dort dans les bureaux de réception et de traitement des candidatures(BRTC) pour les législatives nationales. Le constat a été fait par les membres de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa et dans différentes provinces.
Les candidats députés nationaux ont jusqu’au 15 juillet prochain pour déposer leurs dossiers de candidatures. Ils ont intérêt à le faire dans le temps imparti d’autant plus qu’il n’y a pas d’espoir de report. C’est en tout cas ce qu’a annoncé la CENI dans un communiqué publié lundi 10 juillet 2023.
« La plénière de la CENI a noté une lenteur généralisée dans la soumission des dossiers des candidatures mar les candidats indépendants ainsi que les partis et regroupements politiques. La CENI rappelle qu’aucune prolongation ne sera accordée à cause des impératifs calendaires évidents », a prévenu ce communiqué signé par le rapporteur de la Centrale électorale, Patricia Nseya.
Lire aussi
Élections 2018: Pragmatisme et réalisme à l’ECT, « quand dire c’est faire »
Selon de sources d’alternance.cd, il y aurait moins de cinq mille dossiers enregistrés sur l’ensemble du pays à cinq jours de la fermeture des BRTC.
Pour une petite comparaison, lors des élections de 2018, il y avait déjà près de dix milles candidatures enregistrées à la même période pour un total de quinze mille trois cent trente- cinq (15 355) candidats définitivement retenus.
Lire également
Assemblée nationale : Lily Monga, députée de seconde main à double-face
Ce qui pousse certains analystes à prédire qu’il y aurait moins de candidatures cette année.
Toutefois, la quasi-totalité des partis et regroupements politiques étant en plein élaboration de listes de leurs candidats députés nationaux (certains ont déjà terminé mais attendent les derniers jours pour les déposer), il serait trop tôt d’avancer des chiffres.
Junior Lomanga
Dans la même rubrique
