« Vent d’avenir », un parti politique membre du regroupement politique, Les Progressistes dirigé par l’ancien premier ministre Samy Badibanga, estime que cinq années sont insuffisantes pour permettre à un président de la République élu de réaliser son programme d’action.
Au terme de son tout premier congrès tenu à Kinshasa du mercredi 16 au jeudi 17 août, cette formation politique membre de l’Union sacrée de la Nation a adopté des résolutions devant contribuer à la bonne marche du pays.
« Vent d’avenir » préconise entre autres, l’organisation des élections après chaque dix ans, au motif que les élections coûtent beaucoup d’argent qui peuvent servir au développement du pays; le remplacement du poste de premier ministre par celui du vice-président de la République ; la cooptation des sénateurs au nombre de deux par province; la suppression des assemblées provinciales ou encore l’autorisation de la double nationalité.
« Nous avons proposé que le mandat du président de la République soit de 10 ans. Nous avons proposé que la fonction de la primature soit supprimée au profit de la vice-présidence pour que le président de la République soit directement responsable devant le parlement et qu’il gère paisiblement pendant 10 ans…Cela parce que le budget des élections prend plus de 600 millions de dollars. Imaginez qu’il faut économiser ce montant et faire des projets de développement. Notre pays est très grand, ce n’est pas un pays électoraliste, on a besoin de développer ce pays. On a pas besoin de mandat de 5 ans et qu’à la quatrième année, le président commence à se préoccuper de sa réélection. En ce moment là, on a pas besoin d’un premier ministre, on a besoin d’un vice-président », a déclaré le président de « Vent d’avenir », Me Justin Kiela.
La mise en exécution de ces réformes proposées implique impérativement la révision de la constitution.
Jean Pérou Kabouira