Home Politique Présidentielle : Le premier uppercut de Fatshi aux «candidats de l’étranger»

Présidentielle : Le premier uppercut de Fatshi aux «candidats de l’étranger»

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Au sortir du bureau de réception et de traitement des candidatures (BRTC) à l’élection présidentielle où il a déposé son dossier de candidature, samedi 7 octobre 2023, le chef de l’État a taclé ses adversaires. Félix Tshisekedi a notamment mis en garde la population congolaise contre « des candidats de l’étranger», sans les citer. Il a clarifié la nature du combat qu’il compte mener au cours de son éventuel deuxième mandat.

Après avoir déposé sa candidature au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Félix Tshisekedi a préféré jouer franc jeu devant la presse. Pour sa première interview en tant que candidat à sa propre succession, il a envoyé un message fort à ses adversaires qui seraient soutenus par de puissances étrangères.

«J'aimerai mettre en garde notre population face aux candidats de l'étranger. J'ai parlé de notre ambition de devenir indépendant sur le plan économique. Cette vérité ne plait pas aux étrangers et ces derniers vont fabriquer les candidats qui viendront vous parler de plusieurs choses. Cependant, ne craignez rien car vous êtes les plus forts et vous devez rester vigilants face aux discours des uns et des autres », a-t-il déclaré.

Après avoir rappelé qu’en 2018, il a mené un autre combat et celui-ci a changé de forme cette fois-ci, le chef de l’État a invité les congolais à l’accompagner.

Ce, avant de lâcher que :

« Le Congo n'a pas besoin d'être réparé. Le Congo n'est pas un organe humain pour être réparé. Le Congo est une Nation, un peuple qui a besoin du pain et de la paix ».

Un tacle à peine voilé à Dr Denis Mukwege, considéré, à tort ou à raison, comme candidat soutenu par de puissances occidentales.

Le fondateur de l’hôpital général de Panzi a en effet, été surnommé «l’homme qui répare les femmes », en référence au travail qu’il mène depuis plus de 20 ans de soigner les femmes victimes de violences sexuelles, immortalisé dans le documentaire «L’Homme qui répare les femmes : La colère d’Hippocrate », du réalisateur belge Thierry Michel, d’après l’œuvre originale Collette Braeckman.

Pour les soutiens du Prix Nobel de la paix 2018, il a postulé à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain pour « réparer » le pays.

Junior Lomanga

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