C’est sans doute l’une des étapes les plus décisives et les plus attendues de l’élection présidentielle. La Cour constitutionnelle entame ce vendredi 27 octobre, l’examen du contentieux de candidatures à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.
Les vingt-quatre candidats retenus sur la liste provisoire publiée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont les yeux fixés vers la Haute cour. Deux sont particulièrement concernés étant les seuls dont les candidatures font objet de contestation.
Il s’agit de Félix Tshisekedi Tshilombo, accusé d’avoir candidaté sous une autre identité que celle qu’il a utilisée à l’élection de 2018 dont il a été le vainqueur et donc, de fausse identité. Le requérant, le candidat président de la République Seth Kikuni l’accuse d’avoir violé le principe de « l’immuabilité du nom consacré en droit congolais ».
Le second, c’est Moïse Katumbi, visé par deux requêtes du candidat président de la République Noël Tshiani et de Junior Tshuvuadi. Ils sollicitent l’invalidation de sa candidature respectivement pour « défaut de nationalité congolaise d’origine » et «défaut de nationalité, corruption et transfert illégal des minerais vers une autre destination.»
Les neuf (9) autres sur les treize (13) requêtes déposées visent la CENI.
Selon la loi électorale, la Cour constitutionnelle disposait, à dater de la publication des listes provisoires des candidatures à la présidentielle, de sept jours pour statuer sur le contentieux.
La publication de la liste définitive des candidatures à la magistrature suprême est fixée au 18 novembre prochain.
Junior Lomanga
