La situation aurait été tendue dans la nuit du lundi à ce mardi 28 novembre sur la place Mapon, lieu prévu pour le discours du candidat numéro 3, Moïse Katumbi à Kindu, chef-lieu du Maniema.
De membres du LGD, parti politique de Matata Ponyo, accusent des éléments de la garde républicaine, sous la direction du gouverneur intérimaire du Maniema, Adrissa Mangala, d’avoir semé la terreur parmi les jeunes chargés de l’installation du podium.
« C'est un scénario d'intimidation et de brutalité qui s'est déroulé sous les projecteurs de la nuit. Les jeunes commis à cette tâche cruciale ont été confrontés à des menaces directes, des gestes intimidants, et certains n'ont pas échappé à des coups de poing. Les téléphones ont été arrachés, et l'objectif clair de cette violence orchestrée était d'entraver la mise en place du meeting de Moïse Katumbi », raconte un témoin.
Un candidat député provincial estime que cette attaque a jeté une ombre inquiétante sur la ville de Kindu, où la présence politique de Matata Ponyo est profondément ancrée.
« La population, qui voit en Matata Ponyo une sorte de divinité, assiste impuissante à ces actes visant à museler l'opposition », regrette-t-il.
Le candidat de la coalition « Heure ekoki », Moïse Katumbi, est attendu la ville de Kindu ce mardi 28 novembre, après avoir fait escale à Bukavu dans le cadre de sa campagne électorale.
Junior Lomanga
