La corruption n’a plus un long avenir en République démocratique du Congo. Elle régresse progressivement comme en témoigne le dernier indice de perception de la corruption (IPC) de l’ONG Transparency international.
Sur les 180 pays et territoires examinés, sur l’échelle allant de zéro (très corrompu) à 100 (très propre), la RDC est placé à la 162 ème en 2023 avec un score de 20%.
L’ONG Transparency international voit derrière cette progression du Congo-Kinshasa vers la catégorie des pays considérés comme « très propres », le fruit de l’intensification des efforts anti-corruption fournis par l’Inspection générale des finances (IGF) sous la présidence du président Félix Tshisekedi.
"Au cours de cinq dernières années, l'IGF a dévoilé de nombreux cas de mauvaise gestion et malversations des fonds publics et de corruption dans plusieurs institutions dont la présidence. La défaillance observée au sein de l’appareil judiciaire, notamment dans les affaires impliquant les acteurs politiquement exposées. Lors d'un entretien en juillet 2023, le président Tshisekedi a exprimé son mécontentement quant à la performance du système judiciaire au cours de son mandat", rappelle Transparency international.
En parlant de la justice, il faut rappeler que lors d’un entretien avec sa porte-parole, le chef de l’État avait reconnu « un bémol » à mettre sur son bilan dans le secteur de la Justice.
"Si on me demandait de le faire, je ne suis vraiment pas satisfait du bilan jusqu'ici en tout cas récolté dans la justice", avait avoué Félix Tshisekedi.
Il avait précisé que: »j’ai beaucoup compté sur le pouvoir judiciaire parce que je me dis que comme dans la Bible, c’est la justice qui élève une nation. Malheureusement, dans notre cas, la justice détruit notre nation ».
La République démocratique du Congo s’est classée à la 166è place sur 180 pays dans le classement de Transparency international 2022 et à la 169è place en 2021. Ce qui représente un recul de la corruption.
Junior Lomanga