Alors que de chefs d’État de l’Union africaine tentent de trouver une solution pacifique à la crise sécuritaire entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, l’aéroport international de Goma, chef-lieu de la province congolaise du Nord-Kivu, a été la cible d’une attaque aux premières heures de ce samedi 17 février 2024. Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pointent du doigt le Rwanda.
Selon des sources locales, de fortes détonations ont été entendues en direction de l’aéroport international de Goma, faisant paniquer les habitants du nord de la ville.
L’armée a communiqué officiellement sur l’attaque. A l’en croire, l’attaque a ciblé les aéronefs militaires des FARDC mais elles ont endommagé des avions civils.
"Dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 février à 2 heures du matin heures locales, les drones d'attaques de l'armée rwandaise qui ont quitté bien évidemment les territoires rwandais ont violé les limites territoriales de la République démocratique du Congo et ont visé les aéronefs des Forces armées de la République démocratique du Congo au regard bien évidemment des trajectoires suivis par les tirs de ces drones. Cependant, nous vous informons que les aéronefs des Forces armées de la République démocratique du Congo n'ont pas été touchés mais c'est plutôt les avions civils qui ont été non seulement touchés mais aussi endommagés", a indiqué le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
En dépit de cette attaque, l’aéroport international de Goma fonctionne normalement ce samedi.
Jean Pérou Kabouira