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Malaise à la MIBA: droit de réponse du DG André Kabanda

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Votre article intitulé MIBA: le DG KABANDA invivable avec son adjointe

Monsieur KABANDA KANA André, Directeur Général de la MIBA, me charge
d’exercer en son nom, en vertu des articles 37, 41 à 43 de la loi n° 96/002 du 22/06/1996 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse, son droit de rectification à insérer à la même page dans votre plus proche parution.

En voici la teneur: Votre publication accuse le DG de réduire le DGA de la MIBA au simple rôle protocolaire. Comme vous le soulignez, sous la signature de Monsieur Jean Pérou KABOUIRA, le DGA Niu Haoran, représentant l’actionnaire minoritaire SIBEKA, n’a jamais rejoint ni Kinshasa ni Mbujimayi.

Cependant, un administrateur de la MIBA, Madame Cécile EDUNGU, se prévaut d’un mandat général que lui aurait donné le DGA pour assurer son intérim dans MIBA.

Pareil procédé, temps pendant lequel une fonction est remplie par un autre que le titulaire, se concevrait si l’indisponibilité de ce dernier était soudaine.

En l’espèce cependant, le représentant de la SIBEKA n’est jamais entré en fonction au siège de la MIBA pour évoquer une situation temporaire et soudaine entrainant un intérim. La maxime que le mandataire ne mandate pas participe de la contingence matérielle et temporelle dirimant toute tentative d’assurer frauduleusement un intérim imaginaire
dans le chef de votre protégée, Madame Cécile EDUNGU.

Le DGA Niu Haoran, réputé démissionnaire pour avoir, par absentéisme avéré, renoncé implicitement à son mandat
d’administrateur au sein de la MIBA pour le compte de l’associé minoritaire SIBEKA, ne peut déléguer proprio motu ledit mandat à un tiers, soit-il administrateur dans l’entreprise.

Le DGA assiste le DG dans toute entreprise mixte en l’occurrence la MIBA. Or, celui dont se réclame votre protégée n’a nullement exercé son mandat avec cette conséquence que Madame EDUNGU fraude à l’ordonnance présidentielle qui a nommé les administrateurs de la MIBA.

Il se pose donc un problème sérieux d’éthique professionnelle à laquelle le DG tient fermement pour le bien
de l’entreprise et de son personnel.

La vérité judiciaire que la SIBEKA est dissoute par la justice belge, son juge légal, entraine de plano son éviction comme actionnaire minoritaire. Il échet par conséquent au prétendu groupe chinois ASA d’apporter à la direction générale de la MIBA la preuve de ses actes
de subrogation à la SIBEKA dissoute, régulièrement publiés au moniteur belge pour faire foi et ce, après exéquatur en République Démocratique du Congo.
Sans cet exéquatur, Madame EDUNGU plonge et patauge dans un mirage combien méphistophélique.

Tel est le droit de rectification à insérer sur votre page relativement à l’article décrié par Monsieur le Directeur Général de la MIBA.

Pour le DG KABANDA KANA André par voie électronique

Maître BONDO TSHIMBOMBO BONTSHI Richard

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