
C’est dans un communiqué rendu public mardi 2 janvier que Laurent Mosengo est revenu sur les contours de la marche de chrétiens organisée par le comité laïc de coordination pour réclamer l’application réelle de l’accord du centre interdiocésain de Kinshasa (accord de la saint sylvestre).
Déjà connu pour ses positions dures en l’endroit du pouvoir de Kabila, le cardinal a dénoncé, condamné et stigmatisé ce qu’il a qualifié des agissements des prétendus vaillants hommes en uniforme qui traduisent ni plus ni moins << la barbarie>>.
Selon lui le jet de gaz lacrymogène a occasionné le << vol d’argent, d’appareils téléphoniques, la poursuite, la fouille systématique de personnes et de leurs biens dans l’église et dans la rue, l’entrée de militaires dans les cures de quelques paroisses de Kinshasa sous prétexte de chercher les semeurs de troubles, les tueries, les tirs à balles réelles et à bout portant sur les chrétiens tenant à la mains bibles, chapelets et crucifix, les arrestations des prêtres et de laïcs.>> Tel est le bilan sombre dressé par le cardinal mosengo.
Il a fini son message par un appel à la sagesse et à la retenue. Malgré ça, bon nombre d’analystes s’interrogent sur ce qui pourrait arriver au cas où le président de la république ne répondait pas à la revendications du comité laïc de coordination? Le pire est à craindre.