Dans son allocution devant la communauté congolaise vivant à Abidjan en Côte d’Ivoire, le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, a déploré le niveau « très bas » du système éducatif et des enseignants congolais. Sa confession est mal interprétée par certains de ses détracteurs. Mauvais jugement.
Mardi 10 mai 2022, Félix Tshisekedi a répondu aux questions de la diaspora congolaise de Côte d’Ivoire sur l’application de la gratitude de l’enseignement primaire en République Démocratique du Congo.
Après avoir exprimé sa satisfaction de l’application de cette réforme prévue par la Constitution, il a exprimé quelques regrets, concernant notamment le niveau du système éducatif en général et des enseignants en particulier.
« Ce que nous avons fait est encore minime. Parce que même le niveau de notre enseignement est encore très bas. Les enseignants eux-mêmes n’ont pas de niveau, il faut encore améliorer leur niveau », a déploré le Chef de l’État.
Pour lui, il faut outiller les enseignants avec des « choses qui se sont ajoutées comme le réchauffement climatique ».
Ces propos ont suscité la réaction d’une certaine opinion, qui estime que le Président de la République ne devrait pas reconnaître publiquement les faiblesses du système éducatif et des enseignants de son pays.
Pour ceux qui aiment les comparaisons, il faut rappeler que lors du débat de l’entre-deux tours de la dernière élection présidentielle française, Emmanuel Macron et Marine Le Pen avaient parlé à cœur ouvert de la précarité étudiante, de la baisse du niveau scolaire en France, du salaire des professeurs, des maths, du bac, du bac pro et de l’université.
Comme Félix Tshisekedi qui préconise l’ajout de la thématique du réchauffement climatique dans l’enseignement en RDC, Emmanuel Macron avait insisté sur l’écologie, un sujet essentiel pour la jeunesse en France.
Junior Lomanga