Alors qu’elle accompagne son époux dans sa tournée dans l’Est du pays où ils prêchent la paix, Hamida Shatur Kamerhe se retrouve au milieu d’une tempête sur les réseaux sociaux. L’épouse de Vital Kamerhe fait face à des allégations de trafic illicite d’or évalué à cent vingt millions de dollars américains.
Exacerbée, elle est montée au créneau pour mettre en garde les auteurs desdites allégations, non sans se réserver le droit d’«agir en conséquence ».
C’est sur Twitter que tout a commencé, avec la publication d’un document présenté comme un « Certificat simplifié de propriétaire COMESA » sur lequel on pouvait lire le nom de la tendre épouse du Président national de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) comme exportatrice d’un prétendu colis d’or de 3000 Kg à Hong Kong, d’une valeur de 120 millions de dollars américains.
Sans prendre le soin d’interroger l’authenticité du document et la véracité des faits, des « NIOSOLOGUES » {néologisme du jargon kinois pour signifier expert en tout, qui ne maîtrise rien} ont tiré des conclusions. Leurs collègues, juges de réseaux sociaux, ont condamné la pauvre mère de famille, après l’avoir traitée de tous les maux.
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Visiblement déterminés à pourrir la vie de cette femme, ils ont déchargé leur haine sur elle, presque comme ils l’ont fait envers son mari, lorsque ce dernier était injustement accusé de détournement de plusieurs millions de dollars dans le procès dit 100 jours avant son acquittement.
Pour couper l’herbe sous le pied de la rumeur, Hamida Shatur Kamerhe a dénoncé, sur Twitter, un document réalisé pour la nuire.
« Je m’adresse, a-t-elle réagi, à l’auteur de ce document mensonger et rempli de haine : je te pardonne. Car, en effet, la bible déclare dans Jérémie 1:19 « ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas ».
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Et à l’épouse du leader de l’UNC de promettre que « ces faits étant de nature à me causer un préjudice important, je tiens à vous rappeler que la diffamation constitue un délit et que cette fois, je n’hésiterai pas à agir en conséquence ».
Jean Perou Kabouira