L’ancienne cheffe de la diplomatie rwandaise Louise Mushikiwabo est l’unique candidate au poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Elle sera sans aucun doute réélue à l’occasion du 18 ème sommet de cette organisation internationale qui se tient sur l’île tunisienne de Djerba.
Détesté par une majeure partie de la population congolaise à cause notamment de son soutien aux terroristes du M23, le régime en place à Kigali est chouchouté au plan international.
Sur l’île paradisiaque de Djerba située au large des côtes de la Tunisie, transformée pour la circonstance en un camp retranché, de chefs d’Etat dont le Français Emmanuel Macron et de gouvernement tels que le Congolais Sama Lukonde et le Canadien Justin Trudeau célèbrent le cinquantième anniversaire de l’OIF. Ils vont reconduire la rwandaise Louise Mushikiwabo aux fonctions de Secrétaire général de cette organisation qui réunit 88 membres.
Élue pour un mandat de quatre ans en octobre 2018 lors du sommet tenu à Erevan, en Arménie, celle qui se décrit comme une « femme très pragmatique » n’a pas de concurrents.
Elle va poursuivre ses fonctions à la tête de l’OIF, un espace de 321 millions d’humains dont une bonne partie est africaine.
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Selon l’AFP, des personnalités respectables de haut niveau décrient une francophonie « invisible » et « inaudible » à l’international.
Face à ces critiques venant notamment de l’écrivain sénégalais Amadou Lamine Sall, Louise Mushikiwabo a rétorqué que son organisation est « plus pertinente que jamais ».
Estimant que l’OIF ne pourra rien contre l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda, certains analystes poussent le pays de Félix Tshisekedi à se retirer de cette organisation internationale dont il est un des plus grands pays en termes de locuteurs de la langue française.
Junior Lomanga