Malgré la mort et l’enterrement de l’ordre mondial de l’après-guerre froide, des dirigeants africains refusent apparemment d’assumer leur puissance économique et stratégique collective. Six d’entre eux dont les pays organisent des élections présidentielles l’an prochain ont été réunis à la maison Blanche par le président américain Joe Boden, mercredi 14 décembre 2022.
Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi, du Gabon Ali Bongo, du Nigeria Muhammadu Buhari, du Libéria George Weah, du Madagascar Andry Rajoelina et de la Sierra Leone Julius Maada Bio ont été invités avec leurs délégations sur la table du dirigeant américain, en marge d’un sommet Afrique-Etats Unis, à Washington. Des instructions claires leur ont été données.
Déjà, le lundi dernier, le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Jake Sullivan, a annoncé que les États-Unis souhaitent que les élections qui seront organisées dans ces six pays l’an prochain soient « libres, justes et crédibles ».
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Selon l’AFP, Joe Biden a affirmé que « quand l’Afrique réussit, les États Unis réussissent ».
C’est dans ce but qu’il a réunit 49 dirigeants du continent pour réchauffer la relation avec leurs pays.
Seulement, force est de constater que dans certains pays, les promesses américaines peinent à se concrétiser. C’est le cas de la RDC où le partenariat privilégié tant vanté depuis 2019 tarde à porter des fruits.
Qu’à cela ne tienne, Washington attend voir le pays de Félix Tshisekedi et ceux de Ali Bongo, Muhammadu Buhari, Georges Weah, Julius Maada Bio et Andry Rajoelina organiser des élections crédibles, démocratiques et transparentes en 2023.
Junior Lomanga