Le ministre de l’Agriculture est déterminé à relancer différents projets de son ministère en souffrance. Profitant de sa mission de travail au village Nyongolo dans le secteur de Baluba Nshakadi, territoire de Ngandajika (province de la Lomami), pour la concrétisation du Programme de développement agro industriel de Ngandajika (PRODAN), Me José Mpanda Kabangu est passé à la base agricole de Nkuadi, située à une quarantaine de kilomètres de la ville de Mbuji-Mayi, territoire de Tshilenge, dans la province du Kasaï oriental.
Sa mission : la relance du Programme volontariste agricole (PVA), créé en mai 2020 pour booster la production agricole dans six provinces, à savoir le Kongo central (à Nkuadi), ville de Kinshasa (Mongata), Haut-Lomami (Sakadi), Kasaï oriental (Nkuadi), Kasaï central (Libandayi ) et au Sud-Kivu (Ruzizi).
Pour ce faire, il a présidé une réunion à laquelle ont assisté entre autres, le secrétaire général à l’Agriculture, le coordonnateur du PVA, le directeur général de la société Bio agro business (B.A.D), les représentants de la société DEM et le représentant de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA).
« A cette réunion, chaque partenaire a décliné ses responsabilités et les difficultés rencontrées. C’est ainsi que le DG de Bio agro business (B.A.B), société chargée de la gestion du programme PVA, a déclaré avoir commencé les travaux sur un site inachevé alors qu’en principe la réception de celui-ci devait se faire avec remise des clés à main. Katshi Mulumba a expliqué que sur pression des prédécesseurs de Me José Mpanda, il s’est exécuté mais par manque d’usine de transformation finie, B.A.B a perdu à la première production, une grande quantité de maïs par manque, non seulement de silos de conservation, mais aussi d’unité de transformation adéquate de ce maïs. Il a évoqué d’autres difficultés liées à l’énergie électrique qui augmentent considérablement le prix de revient de la farine produite », rapporte la cellule de communication du ministère de l’Agriculture.
Elle poursuit que quant à la société DEM, fournisseuse des matériels et intrants agricoles, des infrastructures ainsi que les minoteries, l’apparition de la pandémie à Covid-19 a été la cause principale du retard dans l’exécution du contrat. A cela, il faut ajouter les difficultés d’acheminer certains matériels bloqués à Lubumbashi à cause de manque de wagons que devait disponibiliser la SNCC mais aussi à cause de l’imposition des taxes douanières sur ces matériels agricoles qui devaient en principe bénéficier des exonérations.
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L’IITA, recruté pour son apport technique, notamment pour mettre sur pied un système semencier fonctionnel et efficient, renforcer la productivité et la mécanisation, a exposé ses difficultés malgré les avancées dans ce qu’il devait faire. Elles sont liées notamment à la topographie du sol et à la concession des terres mais aussi à l’énergie électrique.
Le gouvernement fera sa part
En réaction, Me José Mpanda a invité tous les partenaires à une collaboration parfaite et à l’échange d’informations dans une parfaite synergie pour arriver au résultat escompté. Il a promis que le gouvernement va faire sa part pour que ce projet atteigne une vitesse de croisière afin de nourrir le Kasaï oriental et d’autres provinces voisines.
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« Pour le site que je viens de visiter, je crois qu’ils ont fait le travail à 90%. Il faudrait réajuster certaines histoires et là on doit appuyer pour terminer le travail. Si l’on arrive à ce que les choses soient bien faites par chaque partie contractante, je crois qu’il y a possibilité de croire au site de Nkuadi. Je sais qu’il y a plusieurs sites gérés par le Programme volontariste agricole, mais le site de Nkuadi retiendra beaucoup notre attention sous notre mandat parce que ce qui est déjà fait sur ce site permet un petit effort pour achever et arriver à donner rapidement à la population la nourriture à la saison A », a déclaré le ministre de l’Agriculture, après la visite guidée de tout le site de Nkuadi.
Ce, avant d’inviter la population de la contrée à offrir un autre mandat au chef de l’État Félix Tshisekedi, pour « éviter de couper cette vision pour ne pas recommencer à zéro ».
Junior Lomanga
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