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Sanctions européennes: Shadary et Kalev out, le régime Tshisekedi surveillé

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Accusés de s’impliquer dans les violations des droits de l’homme et d’obstruction au processus électoral, d’anciens faucons du régime Kabila sont frappés de sanctions ciblées de l’Union européenne depuis 2016. Deux d’entre eux, à savoir l’ex patron de l’ANR Kalev Mutond et l’ancien ministre de l’intérieur et secrétaire permanent du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary, sont retirés de cette liste noire.

Les mesures restrictives individuelles qui les visaient ont été levées. C’est ce qu’a annoncé le Conseil de l’Union européenne, lundi 19 juin 2023.

« Le Conseil a décidé ce jour de retirer de la liste deux personnes – Kalev Mutondo et Emmanuel Ramazani Shadary – qui faisaient l’objet de mesures restrictives de l’UE en raison de leur implication dans des violations des droits de l’homme et de leur rôle dans l’entrave au processus électoral de 2018. Le Conseil a pris cette décision à la lumière des arrêts pertinents du Tribunal de mars 2023 », a-t-on expliqué dans un communiqué.

Les sanctions de l’UE restent en vigueur et les mesures restrictives à l’encontre d’autres officiels congolais sanctionnés en 2016 sont toujours applicables. Il s’agit entre autres de John Numbi, ancien inspecteur général de la PNC ; Evariste Boshab, ancien ministre de l’Intérieur, général Gabriel Amisi Kumba, Ferdinand Ilunga Luyolo et autres.

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Même si le contexte actuel est différent de celui de 2016, l’UE dit suivre de près la situation en RDC, à six mois des élections et promet de sanctionner tous ceux qui feraient obstacle au processus électoral ou entraveraient les droits de l’homme.

« Le Conseil continuera à suivre de près la situation en République démocratique du Congo. Il est prêt à inscrire sur la liste toute personne qui fait obstacle à une sortie de crise consensuelle et pacifique en vue de la tenue d’élections en RDC, qui est impliquée dans de graves violations des droits de l’homme ou dans des atteintes graves à ces droits, ainsi que les personnes responsables d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité ou d’inciter à la violence. Le Conseil est également prêt à inscrire sur la liste ceux qui exploitent la fragilité de la situation en RDC, notamment en exploitant des ressources naturelles et des espèces sauvages ou en en faisant le commerce de manière illicite. Les personnes retirées de la liste peuvent également être à nouveau inscrites sur la liste en fonction de leur comportement à l’avenir», a prévenu l’Union européenne.

En décembre 2019, près d’une année après l’alternance au sommet de l’État en RDC, l’UE avait sorti de sa liste rouge des sanctions, Roger Kibelisa, ancien conseiller pour la sécurité auprès de la présidence et Lambert Mende, ancien ministre porte-parole du gouvernement.

Junior Lomanga

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