L’hôtel de ville de Kinshasa annonce des patrouilles mixtes dans les prochains jours par différents services de sécurité pour éradiquer l’insécurité grandissante dans la ville. Cette mesure salutaire portera de fruits si et seulement si les forces de l’ordre et agents de sécurité qui y seront affectés font preuve du sérieux.
Les habitants de Kinshasa circulent actuellement avec la peur au ventre. Chaque jour ou presque, de cas de kidnappings sont rapportés.
Depuis juin dernier, sept bandes de kidnappeurs ont été démantelées. Au total, 23 présumés kidnappeurs ont été présentés au vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Peter Kazadi, lundi 3 juillet.
Pour lutter contre ce genre de criminels spécialisés dans le phénomène kidnapping, meurtres, vol des voitures et motos, extorsion après enlèvement et autres, l’hôtel de ville de Kinshasa a pris une série de décisions à l’issue d’une réunion du conseil provincial de sécurité présidée par le gouverneur Gentiny Ngobila, ce mardi 4 juillet.
« Des décisions et stratégies ont été prises pour éradiquer les différentes poches d’insécurité dans la ville. En sus des mesures déjà prises, des patrouilles mixtes avec différents services de sécurité seront effectuées. Il y aura également des check-points pour traquer ces inciviques », a rapporté le ministre provincial de l’Intérieur, Gratien Nsakala.
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Seulement, le comportement de certains éléments de la police commis à de telles opérations a été décrié par le passé.
En effet, en lieu et place de contrôler les véhicules et/ou de sacs de passagers en cas de nécessité, ils transforment de check-points en points de péage où chaque véhicule désirant passer vite doit payer une somme d’argent pour échapper au contrôle.
D’où pour certains analystes, il est impérieux pour l’hôtel de ville de Kinshasa de prévoir de garde-fous pour surveiller les patrouilleurs.
Jean Pérou Kabouira
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