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RDC: 28 cas d’exactions commises par les FARDC déférés en justice

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Les deux commissions chargées d’enquêter sur les présumées exactions commises par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans les provinces du Nord-Kivu et du Maï-Ndombe ont rendu les résultats de leurs enquêtes. D’après les rapports présenté à la réunion du conseil des ministres du vendredi 14 juillet 2023 par le vice-premier ministre, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo, il y a eu bel et bien des exactions commises par des militaires et les auteurs ont été déférés devant la justice.

Ça n’arrive pas tous les jours au gouvernement congolais d’enquêter sur des soupçons d’exactions prétendument commises par les FARDC. Cette fois-ci ça a été fait. D’après les premiers résultats, au moins 28 ça ont été confirmés et tous ont été suivis des condamnations judiciaires.

« Dans le cadre de la redevabilité, les deux Commissions instituées par Arrêtés ministériels en vue d’enquêter sur les allégations et dénonciations en rapport avec les violations des droits de l’homme et de droit international humanitaire ont présenté les conclusions liminaires en ce qui concerne les viols dans les camps des déplacés internes en province du Nord-Kivu, autour de Goma, ainsi que les exactions dans la crise de Kwamouth dans le Mai-Ndombe. Le bilan fait état de 28 cas d’exactions déférés en justice et des peines sévères prononcées. Sur 140 Villages de Kwamouth, 74 sont sous menaces des assaillants Mobondo. D’où la difficulté de recueillir plus de données », a expliqué Jean-Pierre Bemba, selon le compte rendu de la réunion du conseil des ministres.

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La mise en place de ces deux commissions s’est justifiée par la volonté du chef de l’État Félix Tshisekedi et du gouvernement de lutter contre l’impunité au sein de l’armée, de renforcer la discipline et de remettre sur le droit chemin les militaires qui dévieraient.

Dans les zones en conflits, particulièrement au Nord-Kivu et dans le Maï-Ndombe, des ong et la société civile ont accusé les forces de sécurité d’avoir perpétré des violences.

Dans le Nord-Kivu, les exactions déplorés ont été commises, d’après les rapports des commissions précitées, dans la ville de Goma alors que dans le Maï-Ndombe, elles ont été enregistrées lors du conflit interethnique Teke-Yaka, qui a impliqué des milices Mobondo.

Jean Pérou Kabouira

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