Il n’y a pas que la situation sécuritaire qui est inquiétante dans la province du Maï-Ndombe, en proie depuis plus d’une année au conflit ethnique Teke-Yaka qui a fait de centaines de morts et de dizaines de milliers de déplacés.
La justice ne fonctionne presque plus depuis plus d’une année, tous les magistrats ayant déserté la province à la suite de l’agression du procureur général près la cour d’appel par des bandits.
Le constat a été fait à Inongo, chef-lieu du Maï-Ndombe par nos confrères de 7sur7.cd: tous les dossiers judiciaires sont traités à l’auditorat militaire, la province ne comptant actuellement qu’un seul magistrat, celui de l’auditorat qui s’occupe de tout, y compris les dossiers civils.
Un avocat contacté par ce média d’informations en ligne redoute un blocage du processus électoral lors du traitement des contentieux électoraux dans la province du Maï-Ndombe.
Maître Fabrice Manguele invite les responsables nationaux de l’appareil judiciaire à se pencher rapidement sur la question.
Junior Lomanga