Les échos de la patrouille financière menée par l’Inspection générale des finances (IGF), sous l’impulsion du chef de l’État Félix Tshisekedi, retentissent au-delà des frontières nationales de la République démocratique du Congo. Ils sont arrivés jusqu’en France. Ce qui a poussé de sénateurs et députés de la République française, en visite à Kinshasa, à faire un tour dans cette structure rattachée à la présidence de la République.
Accompagnés du ministre congolais des Hydrocarbures, Didier Budimbu, ils ont échangé avec l’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, autour notamment de l’implémentation de la bonne gouvernance.
La direction de l’IGF a présenté un tableau éloquent des réalisations de la RDC en matière de la répression des anti-valeurs dans la gestion des finances publiques.
« L’Inspection générale des finances a été honorée de recevoir une délégation de sénateurs et députés de la République française. Il a été question de faire un état des lieux de la situation relative à la corruption, aux détournements des deniers publics en 2020, quand ce travail a commencé dès lors que le chef de l’Etat a donné des instructions, les stratégies qui ont été mises en place, les missions accomplies, et les résultats réalisés à ce jour. Ainsi, nous avions tracé les perspectives d’avenir. Qu’est-ce que l’IGF compte faire sous la houlette du président de la République, chef de l’Etat pour continuer ce travail de lutte contre la corruption des détournements des deniers publics ?», a déclaré Jules Aligente.
Le chef de la délégation des parlementaires français, Bruno Fuchs, a exprimé sa satisfaction en ces termes:
« D’abord, je voulais remercier monsieur le ministre d’avoir organisé cette réunion et également l’inspecteur général des finances d’avoir eu un discours extrêmement clair, transparent et donc ce qui nous permet de voir très clairement quelles sont les politiques publiques qui sont libres, notamment celles liées à la corruption et au recouvrement des détournements des fonds publiques. Donc, on était extrêmement intéressés de voir quelle était cette politique publique qui doit emmener au-delà des fonds récupérés un développement très rapide du pays par l’arrivée de nouveaux investisseurs ».
Ayant fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, le président Félix Tshisekedi a, aussitôt investi à la magistrature suprême en 2019, lancé une guerre contre les antivaleurs. Celle-ci a pris corps véritablement avec l’activation par le chef de l’État, de l’IGF en 2020.
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Ainsi, depuis trois ans, l’Inspection générale des finances new look mène une opération de répression intense contre les anti-valeurs ancrées dans le chef de certains gestionnaires des finances publiques.
Les résultats positifs obtenus rassurent les partenaires techniques et financiers de la RDC, qui trouvent de bonnes raisons de (re) venir investir au pays de Patrice Emery Lumumba.
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