En conférence de presse ce mercredi 13 juillet 2023, le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo ( RAJEC) a dénoncé un harcèlement judiciaire contre le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala arrêté à l’aéroport international de Ndjili pendant qu’il se rendait à Lubumbashi.
Pour le RAJEC, l’arrestation de Stanis Bujakera est une chasse aux sorcières lancée contre les journalistes, qui constitue une pratique d’ autocratie dans le but de réduire au silence toute les voix discordantes et empêcher les journalistes indépendants de mener leurs activités.
Les journalistes réunis au sein du RAJEC, ont tenu à rappeler le principe sacro-saint du journalisme selon lequel, « un journaliste ne dévoile jamais sa source ». Contraindre celui-ci à le faire, estiment-ils, constitue une atteinte à la liberté de la presse.
Un ultimatum de 72h donné aux bourreaux de la presse.
Réclamant la liberté sans condition du journaliste Stanys Bujakera, le RAJEC a donné un ultimatum de 72h à dater de ce mercredi 13 septembre 2023, à ceux qui détiennent le confrère pour le relâcher. Passer ce délai, ils se réservent le droit de déclencher d’autres activités de grandes envergures.
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Le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala est toujours détenu au cachot du parquet général de la Gombe. Selon de sources judiciaires, le rédacteur en chef adjoint de Actualité.cd serait poursuivi pour un article publié par Jeune Afrique dont il est le correspondant en RDC, sur l’assassinat du député national et ancien ministre des Transports Chérubin Okende.
Or, il n’est ni l’auteur de l’article incriminé ni directeur de publication du magazine panafricain.
Francis Otshudi
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