Le député national Alphonse Ngoyi Kasanji est marginalisé à l’Assemblée nationale. Pour de raisons inavouées, certaines de ses initiatives législatives sont gelées depuis de mois. L’élu de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï oriental a haussé le ton à la plénière du mercredi 20 septembre 2023.
Son nom est écrit en lettres d’or dans le registre des députés nationaux les plus prolifiques de la législature 2018-2023 en République démocratique du Congo. Malheureusement, Alphonse Ngoyi Kasanji est victime de son activisme.
Il a exprimé haut et fort son mécontentement à la suite du non alignement de quatre de ses propositions de loi.
« Honorable président, je voudrais vous rappeler que nous sommes cotés. Tout ce que nous faisons à l’Assemblée nationale, la population suit et nous cote. Et, on nous pose la question de savoir combien de propositions de loi avez-vous initiées », a-t-il déclaré à l'attention du président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia.
Au regard de l’importance des matières qui ont fait l’objet de ses initiatives législatives, Ngokas exige que celles-ci soient alignées pour débat au cours de cette dernière session ordinaire qui sera écourtée à cause des élections générales prévues en décembre prochain.
Il a rappelé que ses quatres propositions de lois ont été déposées au bureau de la chambre basse du parlement depuis quatre ans et reviennent au calendrier de chaque session sans être débattues en plénière.
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Dans une Assemblée nationale où certains députés n’ont pris aucune initiative législative en cinq ans de mandat, c’est méchant de voir quatre pertinentes propositions d’un élu du peuple être gelées sans aucune raison valable.
Parmi ces propositions de loi, l’une porte notamment sur la protection et l’encadrement des enfants hébergés par les organismes privés du secteur de l’enfant. Un sujet d’une grande importance dans un contexte où de dizaines de milliers d’enfants congolais sont hébergés par de structures qui prétendent les protéger et leur offrir un avenir meilleur sans un véritable suivi de l’État.
Junior Lomanga
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