Il n’y a pas que les hommes qui aspirent à prendre la tête de la République démocratique du Congo. La gente féminine peut compter sur Marie José Ifoku pour espérer succéder aux cinq hommes qui ont dirigé la République démocratique du Congo depuis son indépendance.
Comme en 2018, Marie-Josée Ifoku est la première femme à se lancer dans la course présidentielle du 20 décembre prochain.
Elle a déposé son dossier de candidature
à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ce jeudi 05 septembre 2023.
Marie-Josée Ifoku s’engage à faire renaître la RDC en rompant avec le système en place depuis des décennies.
« Nous voulons la renaissance du Congo. Il n’y a qu’une femme qui peut le faire et je suis cette femme là », a-t-elle dit.
Et de poursuivre :
« Il est impérieux de passer à un autre système de valeurs et de gouvernance, afin d’atteindre la renaissance de la RDC. Ce qui exige de savoir s’arrêter pour réfléchir, créer une cohésion nationale, fondre nos egos dans l’intérêt supérieur de la nation, agir ensemble, conjuguer nos efforts et se préparer à poser les jalons d’un nouveau Congo, car notre salut ne viendra que de nous-mêmes. J'ai pris mes responsabilités en vous annonçant solennellement ma candidature à la magistrature suprême pour le prochain mandat ».
La présidente de l’Alliance des élites pour un nouveau Congo (AéNC) revient à la course à la magistrature avec sa , « Kombolisation », dérivée de « Kombo » en Lingala, une idéologie fondée sur l’idée du nettoyage des anti valeurs.
Marie-Josée Ifoku était la seule femme sur la liste des 25 candidats à la présidentielle de 2018. Malheureusement, c’est elle qui avait été balayée, sa candidature ayant été recalée, pour défaut de nationalité d’origine selon la CENI.
JPK
