Après la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, place aux autres étapes du processus électoral. Les candidats malheureux qui contestent la victoire du candidat Félix Tshisekedi ont deux jours pour saisir la Cour constitutionnelle.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié mercredi 31 décembre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) après publication des résultats provisoires.
"La CENI rappelle aux candidats indépendants, partis et regroupements politiques ayant concouru à l'élection du président de la République du 20 décembre 2023 que, conformément à l'article 73 de la Loi électorale, les recours en contestation des résultats provisoires ainsi publiés sont à déposer auprès de la Cour constitutionnelle dans un délai de deux jours après l'annonce par la Commission électorale nationale indépendante", peut-on y lire.
Les deux jours en question courent jusqu’au mercredi 3 janvier.
Le délai d’examen du contentieux est de sept jours à compter de la saisine de la Cour constitutionnelle. Celle-ci publiera les résultats définitifs le 12 janvier prochain.
Selon les résultats provisoires, le président sortant Félix Tshisekedi a surclassé ses adversaires avec 73,34%, loin devant Moïse Katumbi, classé deuxième avec 18,08% et Martin Fayulu, troisième, avec 5,33%.
Pami Halele