La ville de Goma est plus que jamais dans le viseur de la coalition Forces de défense du Rwanda-Mouvement du 23 mars (RDF/M23). Elle a de nouveau été la cible d’une bombe larguée par les rebelles, ce mercredi 7 février 2024.
L’information est confirmée par le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
« Effectivement, un engin explosif est tombé au marché de Mugunga. Les services sont au travail présentement », a-t-il indiqué, sans autres détails.
De sources locales renseignent que ladite bombe est tombée à 6 h demi heure locale, au moment où le marché était encore complément vide. Ce qui justifierait l’absence des victimes.
C’est la deuxième bombe larguée sur le chef-lieu du Nord-Kivu en une semaine. La première, larguée vendredi 2 février au quartier Mugunga près d’une école, avait blessé deux personnes.
Entre temps, les FARDC et les M23 appuyés par l’armée rwandaise s’affrontent autour de la localité de Shasha.
Au cours d’un briefing avec le porte-parole du gouvernement mardi à Kinshasa, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a rassuré les populations congolaises que l’armée récupérera tous les territoires occupés par la coalition RDF/M23.
"Nous saisissons cette occasion pour apaiser les esprits et rassurer nos populations du Nord-Kivu et des environs. Les FARDC sont obligées de se battre jusqu'à la dernière goutte de sang, elles sont obligées de réussir. C'est une question existentielle, on ne peut pas se permettre de baisser pavillon, sinon le Congo n'existera pas", a déclaré le général-major Sylvain Ekenge.
Jean Pérou Kabouira