La joie des candidats magistrats retenus pour être proposés à la nomination en 2023 aura été de courte durée. Leur espoir s’est transformé en désespoir. La nomination leur promise tarde à se concrétiser.
Ce mardi 11 avril, un groupe de candidats magistrats retenus pour être proposés à la nomination en 2023 organise une manifestation de protestation dite pacifique, sur la place royale à Kinshasa, devant l’immeuble du gouvernement.
D’après leur lettre d’information adressée au gouverneur de Kinshasa, « le but de cette manifestation est de demander des clarifications auprès du Conseil supérieur de la magistrature concernant la suite du processus de recrutement des nouveaux magistrats, qui prend plus de temps que prévu. »
Ils comptent déposer, à l’issue de la manifestation, un mémo auprès du Conseil supérieur de la magistrature.
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Ces candidats magistrats font partie des 2500 candidats retenus en novembre 2022 pour être nommés en 2023 sur un total 5000 attendus pour l’ensemble du processus de recrutement des magistrats.
Certains ont tout abandonné pour se mettre à la disposition du conseil supérieur de la magistrature. Invités à Kinshasa pour suivre une formation, ils vivent un calvaire.
Les plus malins continuent eux, à s’occuper de leurs tâches habituelles, en attendant leur nomination effective. Tous craignent d’être roulés dans la farine.
Au Conseil supérieur de la magistrature, on évoque des problèmes liés au budget pour la mise en place générale des magistrats.
Junior Lomanga
