Incapable d’assainir la ville de Kinshasa en cinq ans, le gouverneur Gentiny Ngobila a attendu les élections pour sortir ses muscles contre un jeune qui a réussi à assainir son secteur, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, candidat député national dans la circonscription électorale de la Funa comme lui. Aidé par son cousin Lévy Mpayi, député provincial à Bandalungwa tout comme le porte-parole du gouvernement, Ngobila a monté la population contre lui, l’accusant sans aucun élément de preuve et faussement d’avoir disposé des machines à voter et d’avoir bourré les urnes. Heureusement que son plan diabolique a été découvert par la population, qui ne veut contre rien au monde, voir son chouchoux se salir en rejoignant le locataire de l’hôtel de ville de Kinshasa dans ses immondices.
Si la CENI avait déjà publié les résultats des élections, on allait qualifier Gentiny Ngobila et son cousin Lévy Mpayi de candidats malheureux véritablement malheureux ou de mauvais perdants. On en est pas encore là et au stade actuel, on peut les considérer comme de haineux et jaloux à l’égard de Patrick Muyaya.
Sinon, ils n’allaient pas mobiliser autant de ressources et d’énergie pour tenter de salir gratuitement la réputation de celui que la jeunesse congolaise considère à l’unanimité comme un modèle.
Ainsi, selon le journaliste Patrick Eale, lui aussi candidat député provincial à Bandalungwa, Ngobila et Lévy Mpayi, tous non contents de tendances de vote qui donnent Patrick Muyaya en pole position pour rafler les deux sièges auxquels il est candidat, ont propagé les fausses accusations précitées.
Ils n’ont trouvé mieux que de jeunes désœuvrés, totalement abandonnés par le gouvernement provincial de Kinshasa ces cinq dernières années, pour accomplir leur sale besogne.
Heureusement qu’il sait vivre avec les gens et qu’il est réellement porté par sa base. Sinon, le porte-parole du gouvernement allait subir le sort d’autres candidats ailleurs à travers le pays qui, sur base de simples accusations de bourrage d’urnes, parfois sans aucune preuve, ont vu leurs habitations vandalisées et détruites.
Une milice pro Ngobila à Bandal
Selon un habitant de Bandalungwa, Ngobila aurait entretenu tout au long de la campagne électorale et même bien avant, une milice qui terrorise les paisibles citoyens.
C’est d’ailleurs cette milice tolérée par la police (quel policier prendrait le risque d’arrêter les purs petits du gouverneur ?) qui a été identifiée comme responsable de l’attaque contre de membres de l’équipe de campagne et fans de Muyaya et qui les ont blessés.
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Selon de témoignages concordants, de membres de la milice de Ngobila à Bandal ont, aux vu et au su de tout le monde, voté à plusieurs reprises durant les deux jours du vote, n’hésitant pas de chasser les témoins des autres candidats et intimant des ordres aux agents de la CENI.
Les partisants et fanatiques de Patrick Muyaya eux, ne se doutent pas un seul instant de la victoire de leur leader « Aza zala tii na final » aux élections législatives nationales à Funa et à la députation provinciale à Bandalungwa.
Ils se moquent des fausses tendances donnant Ngobila et son cousin Lévy Mpayi vainqueurs respectivement à Funa et Bandal. Vivra verra.
Mise en garde du journaliste Patrick Eale au duo Ngobila-Mpayi:
« Être cousin du gouverneur Ngobila ne vous donne pas de passe-droit, nous veillerons à ce que l’empire Ngombila ne fasse pas main basse sur la commune de Bandalungwa, ni sur la ville de Kinshasa. Que Ngobila sache que nous le laisserons pas installer de force son petit cousin, candidat à la circonscription de Bandalungwa ».
Révolté, un vendeur d’unités non loin de la RTNC estime que « avant de parler de qui sera élu entre Ngobila et Muyaya à Funa, il faut comparer leurs bilans respectivement à la tête de la ville de Kinshasa et du ministère de la Communication ».
Et à ce jeune qui dit ne pas connaître personnellement Patrick Muyaya de trancher que : «Ngobila veut tirer Muyaya dans ses ordures pour qu’il se salisse et lui ressemble».
Jean Pérou Kabouira