Home Economie RDC: Clean, l’IGF totalement couverte de la protection de Fatshi

RDC: Clean, l’IGF totalement couverte de la protection de Fatshi

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C’est désormais clair comme de l’eau de roche que, les accusations portées contre l’Inspection générale des finances (IGF) par les gestionnaires publics maffieux et leurs acolytes sont fausses. Dans son face à face avec la presse ce jeudi 22 février 2024, le président Félix Tshisekedi n’a dit que du bien de cette structure placée sous son autorité directe.

Ces derniers jours, des canulars ont été publiés ça et là sur les réseaux sociaux, accusant l’IGF notamment de s’être transformée en une entreprise de consultance pour remplir ses caisses. Des communicants ayant un faible pour l’argent facile ont été engagés dans cette campagne diabolique.

Eux et leurs financiers occasionnels ignorent ou feignent d’ignorer le contenu de l’ordonnance présidentielle n°20/137-b du 20 septembre 2020 modifiant et complétant l’ordonnance n°87-323 du 15 septembre 1987 portant création de l’IGF, spécialement en son article 2, qui dispose qu’elle bénéficie pour son fonctionnement, d’une allocation budgétaire, à titre de transfert, correspondant à 10% de l’ensemble des rétrocessions payées aux administrations financières.

Aussi, bénéficie-t-elle d’une rétrocession de 5% allouée aux services d’assiette, pour les ordonnancements qui découlent du résultat de ses missions.

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Le législateur a aussi prévu que l’Inspection générale des finances perçoive une quotité des recettes rétrocédées aux services intervenant dans la gestion et la maîtrise des opérations financières du pouvoir central. Il s’agit notamment des redevances et frais de rémunération des services rendus à l’exportation des produits miniers marchands.

Ce n’est pas tout car, elle reçoit une allocation identique à celle que reçoivent les régies financières à la suite de redressement d’impôts, devoirs et taxes éludés, pour la motivation de son personnel. Ce, conformément aux avantages reconnus dans le règlement de l’administration en ce qui concerne la carrière et les fonctions de l’inspecteur des finances.

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Bien plus, chaque année, l’IGF est dotée d’un budget de fonctionnement et par conséquent, n’a ni intérêt ni besoin de rationner les entreprises publiques dont elle contrôle la gestion des finances pour trouver les moyens de se prendre en charge.

Ainsi, mis dans les meilleures conditions, l’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete et ses administrés, sont focus sur leur mission: la lutte contre les antivaleurs dans la gestion des finances publiques.

Et, leur travail est apprécié et applaudi par le chef de l’État.

Ce dernier l’a souligné dans sa conférence de presse du jeudi 22 février 2024 en ces termes:

"Nous sommes cette fois-ci paré pour encadrer cet argent {ndlr 7 milliards de la SICOMINES} avec l'IGF, ce chien méchant là qui aboie à la moindre bêtise. Donc, nous avons tous les instruments nécessaires qui vont faire que nous allons destiner cet argent à ce pourquoi il a été levé".

Fini donc la fausse polémique créée par un ministre, celui de l’EPST pour ne pas le citer, qui remue terre et ciel pour trouver une justification à la gestion des frais de participation à l’Examen d’État, chiffrés à plusieurs dizaines de millions de dollars.

Junior Lomanga

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