C’est un nouvel épisode, sans doute l’un des plus décisifs, dans l’affaire du contrat d’installation des forages et de construction des stations mobiles de traitement d’eau pour 1000 localités en République démocratique du Congo. Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a ouvert une instruction judiciaire pour voir clair sur le contrat liant le gouvernement congolais représenté par le ministère du Développement rural au consortium Stever Construct Cameroun Sarl-Sotrad Water.
Des forages à plus de 200 000 dollars américains l’unité, les congolais n’en reviennent pas. Dans la presse, les réseaux sociaux et la rue, chacun y va par son commentaire. Experts et congolais Lambda crient au scandale.
Le dossier fait l’objet d’une instruction ouverte sous le n° D.023/19940/PGCAS/2024/MVW par le PG près la Cour de cassation. Ce dernier a, dans une réquisition vérifiée par alternance.cd, mandaté les équipes du Bureau technique de contrôle (BTC) pour se rendre au siège du consortium Stever Construct Cameroun Sarl-Sotrad Water.
La mission leur confiée: prendre des renseignements sur les adresses où ont été installés et/ou construits en République démocratique du Congo les forages et stations mobiles de traitement d’eau prévus dans le contrat et en évaluer le coût au cas par cas, en commençant par la ville de Kinshasa.
Le PG Firmin Mvonde précise dans la réquisition datée du 17 avril 2024, qu’il attend le rapport ponctuel par site, ville ou province.
Junior Lomanga