La question de la mise en vente, en juillet dernier, des 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers congolais a été évoquée par le Chef de l’État congolais dans son discours à la tribune de la 77 ème Assemblée générale des Nations Unies.
Alors que des ong environnementale dont Greenpeace et APEM s’y opposent et ont même demandé aux majors du pétrole et du gaz de s’abstenir d’acheter des droits sur ces blocs mis aux enchères, Félix Tshisekedi affirme que la RDC a pris des dispositions pour respecter les normes environnementales.
Les appels d’offres lancés le 28 juillet dernier pour l’attribution des droits sur 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers répartis sur plusieurs régions de la RDC ont suscité des polémiques au pays et à l’international.
Greenpeace par exemple, redoute la détérioration de la biodiversité et du climat mondial.
En réponse à toutes ces craintes, Félix Tshisekedi a rappelé aux Nations Unies, « qu’aucun instrument juridique international pertinent ratifié par la RDC ne lui interdit d’exploiter ses ressources naturelles pour cause de protection de l’environnement ou par crainte de l’aggravation du réchauffement de la planète .»
Lire aussi Grand-Katanga: TFM et Ruashi Mining citées parmi les sociétés minières pollueuses de l’environnement
Le Chef de l’Etat congolais, qui s’est exprimé mardi 20 septembre, a évoqué entre autres, l’Accord de Paris de 2015, qui reconnaît aux pays en développement le droit d’émettre le CO2 pour le développement, mais en prenant des précautions pour le climat mondial à travers leurs contributions déterminées à l’échelle nationale (CDN).
Il a affirmé que le Gouvernement de la RDC s’est fixé comme objectif d’exploiter, dans le respect des normes environnementales, les ressources naturelles du pays et de les transformer localement pour leur donner de la valeur ajoutée et booster l’économie nationale, notamment par la création des richesses liquides et des emplois afin d’améliorer les conditions de vie des populations congolaises.
« Des stratégies et mesures adéquates ont été adoptées et prises pour éviter les impacts négatifs sur l’environnement. Elles prévoient à l’instar d’autres pays d’Afrique et d’Europe qui ont relevé ce défi, l’exercice des contrôles gouvernementaux efficaces. Il est question pour la RDC d’atteindre ses objectifs économiques et sociaux en préservant ses forêts et en continuant de demeurer le pays solution pour la lutte contre le réchauffement climatique. Mon pays reste ouvert à la coopération avec tout partenaire disposé à l’aider à atteindre ses objectifs », a déclaré Félix Tshisekedi.
Robert Djanya
PUBLICITÉ