En ce 2 janvier 2023, les congolais se souviennent du héros de la guerre contre les terroristes du M23, le colonel Mamadou Mustafa Ndala, commandant du 42 ème bataillon des commandos des unités de réaction rapide des FARDC, tué dans des circonstances floues, le 2 janvier 2014, à Beni, près d’Eringeti, dans la province du Nord-Kivu.
Neuf ans plus tard, la République démocratique du Congo se cherche désespérément un autre héros pour mettre fin à la guerre d’agression lui imposée par le Rwanda.
A la tête du commando qui avait défait les M23 en 2013, après avoir récupéré toutes les localités sous leur contrôle en 2013, Mamadou Ndala a trouvé la mort dans une embuscade à l’âge de 35 ans.
Avec ses hommes surmotivés, il avait participé à plusieurs reconquêtes de zones occupées par les rebelles.
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Ce militaire formé par des instructeurs angolais, belges, américains et chinois a été inhumé à Kinshasa. Jusqu’à ce jour, il est considéré comme un modèle pour les jeunes recrues des FARDC et célébré en véritable héros par toute la Nation.
La justice militaire a conclu que sa mort a été planifiée par des militaires congolais et exécutée par des rebelles ougandais de l’ADF. Deux lieutenant-colonels, deux majors ont été condamnés respectivement à mort, à 20 ans de prison et à douze mois de prison.
Avec la résurgence du mouvement terroriste du M23 qu’il a défait en 2013, de millions de congolais se sentent orphelins de ce brave militaire.
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