Tribune
Après la sortie médiatique magistrale de Corneille NANGAA sur l’action politique qu’il se propose de mener, Maître Hervé KITEBELE KIANGOY, Cadre de l’ADCP continue d’éclairer l’opinion.
C’était une masterclass, une prestation de haute volée que celle que Corneille Nangaa a offerte à l’opinion sur les coups de 21 heures ce lundi 6 mars 2023 sur la chaîne Télé 50. Une intervention dont le contenu était transmis avec aisance par un personnage d’un grand esprit et d’un caractère exquis.
L’Expert électoral converti en acteur politique de premier plan au regard de son envergure nationale et internationale a ainsi déroulé une offre politique rafraîchissante et innovante ainsi que sa vision pour le redressement du Congo, le grand rêve qu’il a toujours nourri connaissant bien tous les 145 territoires du pays.
Pour son tout nouveau Parti politique dénommé « Action pour la dignité du Congo et de son peuple, ADCP en sigle», l’homme a transformé avec succès l’essai qu’avait été la sortie officielle intervenue le samedi 25 février 2023, dans la salle de spectacle « Showbuzz », faisant dès lors une entrée fracassante et autoritaire dans le microcosme politique congolais.Le maître-mot de son engagement politique est « dignité ».
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Dignité pour le Congo, dignité pour les Congolais. En fait, un cri du cœur proclamant : « Rendons au Congo et au Congolais leur dignité ».
Vexés sans doute par cette partition parfaite faisant la part belle aux idéaux de grandeur, de travail, de patriotisme, de civisme, de cohésion nationale et rejetant la recherche de positionnement et les calculs personnels, des « politiciens professionnels » sans projet de société ni alternative crédible pour le Congo ont choisi de s’attarder sur des épiphénomènes.
Ces derniers ont fait le choix de s’exprimer en kamikaze et pyromane contre leur propre camp politique en laissant entendre que les propos de Corneille Nangaa sur l’Accord politique FCC-CACH, laissaient place aux suspicions et semblent suggérer l’existence d’un autre accord. En pensant atteindre Corneille Nangaa, les quidams se sont tiré une balle au pied.
Pensent-t-ils réellement qu’un autre accord que celui inscrit dans l’ordonnance présidentielle nommant le Premier Ministre ILUNGA ILUNKAMBA existerait ? A quoi ont- il fait référence lorsqu’ils ont mentionné le prétendu « aveu de culpabilité » de Nangaa, pour certains et une falsification chimérique de la volonté du souverain primaire au travers un arrangement politique pour d’autres ? D’aucun serait-t-il en train de suggérer qu’il y aurait quelques coupables qui auraient consacré la victoire de l’actuel Chef de l’Etat ? C’est le comble de l’autoflagellation pour des politiciens professionnels sans proposition valable et cohérente de l’amélioration des vies de nos populations.
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Et pourtant, dans sa sortie du lundi dernier, Corneille Nangaa, faisant preuve de grande pédagogie, avait pris soin de produire la référence du Journal officiel mentionnant l’Accord politique de gouvernance auquel il se référait dans l’article paru sur Jeune Afrique.
Coupant court aux spéculations distillées par des acteurs politiques de mauvaise foi, Nangaa a rappelé le cadre de l’organisation des élections en mentionnant le droit positif qui prévoit l’annonce provisoire des résultats par la CENI et la proclamation définitive des résultats par la Cour constitutionnelle.
Les résultats définitifs étant proclamés par l’arrêt de la Cour Constitutionnelle non susceptible de recours, sont irrévocables et opposables à tous sans qu’il y ait besoin d’un quelconque Accord pour les consolider. Dès lors, les personnes qui se permettent de spéculer sur les résultats des élections sont des « Hors-la-loi » qui opposent la résistance à la force obligatoire de l’arrêt de la Cour sus-évoquée publiant les résultats définitifs.
En invoquant une prétendue compromission appelant à la culpabilité de Nangaa, ces quidams seraient-il du côté des hors-la-loi ?L’hypocrisie d’une classe politique nombriliste et en perte de vitessePour certains acteurs en ménopause politique ayant quitté le FCC et rallié l’Union sacrée dans un sauve-qui-peut indescriptible, ils ne voudraient plus entendre parler de l’Accord FCC-CACH.
Ce même Accord leur avait pourtant permis d’avoir accès aux responsabilités gouvernementales. Cette amnésie stratégique est un voile pudique dont se pare ces quidams pour se donner bonne conscience au fallacieux prétexte d’avoir servi l’intérêt général alors qu’en réalité ce basculement de la représentation nationale en cours de législature a empêché le Chef de l’Etat de se constituer une majorité authentique en prononçant la dissolution de l’Assemblée nationale.
Ainsi en rompant cet Accord, le Chef de l’Etat aurait dû dissoudre l’Assemblée nationale et faire convoquer des élections législatives anticipées. Ceci lui aurait permis d’asseoir une majorité parlementaire réelle et légitime afin de mettre en place un Gouvernement fort pour conduire les réformes nécessaires au redressement du pays
.C’est ce que Nangaa a rappelé aux opportunistes politiques de tous bords, adeptes du retournement de veste suivant la météo des intérêts et calculs personnels, naviguant sans idéologie aucune.
Pour d’autres acteurs qui, après avoir rejoint l’union sacrée et sans avoir rempli convenablement les responsabilités confiées, en essayant de convaincre le peuple dans une forme d’opération séduction, font allusion à une altération des résultats pour tenter de justifier leur prise de position.
Ceux-là doivent savoir que le peuple n’est plus naïf et il ne se laissera plus manipulé par ces genres de pratique.Cette forme de reniement est une attitude dangereuse car elle tend à mettre en cause la moralité même des politiques congolais, laissant entrevoir un manque de sincérité dans les engagements pris dans un contexte caractérisé le défi majeur de l’existence même de l’Etat.
La nécessité du renouvellement de l’offre politiqueC’est la démarche de Corneille Nangaa avec son Parti politique qui entend placer les intérêts du Congo et des Congolais comme la seule référence et s’y consacrer exclusivement, après avoir fait un diagnostic sans complaisance à partir de l’observation empirique pour avoir été physiquement dans tous les cent quarante-cinq territoires de la République.
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Pour y arriver, Corneille Nangaa prône le changement de paradigme en préconisant une nouvelle culture politique axée sur des vraies convictions, le parler vrai, le résultat et la transformation effective des conditions sociales des populations, en mettant un accent particulier sur la nécessité de refonder l’Etat à partir de la réhabilitation de ses fonctions régaliennes à savoir : l’armée, la police, l’Administration et la justice.
Cet idéal est lancé et se poursuivra sans désemparer, n’en déplaise aux acteurs politiques en déphasage avec la réalité de la situation socio-économique et sécuritaire du pays.
En sus, les propos acrimonieux dont ils sont auteurs ne sauraient fermer les yeux des congolais qui sont déterminés à bâtir un pays plus beau qu’avant.
Maître Hervé KITEBELE KIANGOY Cadre de l’ADCP
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