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RDC: L’IGF plébiscitée meilleure institution de lutte contre la corruption (GEC)

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La lutte contre la corruption menée par l’Inspection générale des finances (IGF) est appréciée à sa juste valeur par la population congolaise. Celle-ci s’est exprimée librement et en toute indépendance à travers un sondage sur la marche de la République démocratique du Congo depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci).

Dans cette étude menée en marge de l’an deux du gouvernement Sama Lukonde 1, les congolais ont été interrogés sur la conception qu’ils ont de l’exécutif national.

Relevant son manque d’efficacité dans la lutte pour la réduction du chômage et de la pauvreté, plus de 70% de congolais se disent déçus de l’action du gouvernement Sama Lukonde 1. Ce qui affecte sérieusement leur perception du chef de l’Etat et de ses ministres.

D’après le rapport de ce sondage vérifié par alternance.cd, plus de 30% des congolais soutiennent que la corruption constitue le plus grand mal qui gangrène la gouvernance au pays, suivie du tribalisme (16,91%), du clientélisme (11,29%) et de l’impunité (10,38%).

Seule bonne note, les répondants à ce sondage réalisé par GEC, Ebuteli et le Berci admirent la lutte menée par l’IGF contre la corruption. En effet, 55,50% des congolais sondés placent cette institution rattachée à la présidence de la République à la tête des institutions congolaises qui luttent efficacement contre la corruption, très loin devant la Cour des comptes, classée deuxième avec 8,84% en dépit du fait que celle-ci a un rôle clé à jouer dans la bonne gouvernance des finances publiques.

Une des grandes réussites du quinquennat de Félix Tshisekedi

Analyse de Jacques Mukena, chercheur principal au pilier gouvernance: « La redynamisation de l’IGF reste l’une des grandes réussites du quinquennat du chef de l’État en matière de lutte contre la corruption : en quatre ans, l’IGF a révélé à quel point la corruption est profondément ancrée dans le système congolais, paralysant ainsi le développement économique du pays. Mais ces efforts restent incomplets à cause de l’absence d’une justice efficace ».

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Service sans actions d’envergure et connu seulement des élites politiques depuis sa création par Ordonnance n°87-323 du 15 septembre 1987 du Maréchal Mobutu en 1987, l’IGF est demeurée telle quelle jusqu’à l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir.

Il a fallu attendre la nomination par ce dernier, de Jules Alingete au poste d’inspecteur général des finances-chef de service, pour que cette structure joue véritablement son rôle dans la lutte pour l’éradication des antivaleurs dans la gestion publique.

A titre illustratif, grâce à la patrouille financière menée par l’IGF, la mobilisation des recettes publiques a sensiblement augmenté, passant de 3 milliards de dollars américains en 2019 à 10 milliards de dollars américains en 2020. Ce, en dépit de l’impact négatif de la Covid-19.

Pami Halele

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