Vingt-huit mille deux cent vingt-sept candidats ont participé au concours de recrutement des inspecteurs généraux, contrôleurs et des agents administratifs de l’Inspection générale du travail (IGT), dimanche 23 juillet 2023. Le go a été donné à Kinshasa, à l’Université protestante au Congo (UPC), par le vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, modernisation de l’administration et innovation du service public, Jean-Pierre Lihau, en présence de la ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, Claudine Ndusi.
La méritocratie est le maître mot répété par le gouvernement depuis le lancement du processus de ce concours en mars dernier. Le VPM de la Fonction publique l’a encore répété ce dimanche.
« Ce concours s’inscrit dans une option retenue par le président de la République, une option de procéder à un rajeunissement qualitatif et compétitif dans nos administrations publiques. Et ce rajeunissement se fait sur base de la méritocratie. Une façon pour nous de tourner une page de l’histoire administrative de notre pays parce qu’en réalité nous assistons là à la chute d’un système des privilèges et des recommandations et très souvent des recommandations politiques. Et ce système qui s’écroule, laisse la place à la méritocratie et à l’égalité de chance pour tous« , a affirmé Jean-Pierre Lihau.
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Il a annoncé que d’autres concours seront incessamment organisés dans d’autres administrations pour permettre aux jeunes compétents d’intégrer l’administration publique.
Signe que ce concours est différent d’autres, fantesistes, organisés en RDC par le passé, il a été supervisé par l’Ecole nationale d’administration ( ENA).
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Les 15586 candidats de Kinshasa étaient réunis dans les sites de l’UPC, ISC et ISP et ceux des provinces dans différents chef-lieux.
Les noms de 2379 lauréats retenus sur l’ensemble du territoire national seront connus dans quelques semaines, à en croire les organisateurs. Ils seront formés avant d’entrer en fonction pour renforcer les effectifs dédiés à la protection des droits des travailleurs et à l’amélioration des conditions de travail.
Junior Lomanga
