Alors que les combats se poursuivent depuis quelques jours entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 dans l’est, les appels à une solution pacifique se multiplient.
Après le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, qui a exprimé lors d’un appel téléphonique avec le président du Rwanda, Paul Kagame, la nécessité d’une désescalade des hostilités, c’est au tour de l’Union européenne (EU) de faire un appel similaire.
Le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrel, insiste sur le respect par les protagonistes, du processus de Nairobi et de Luanda.
«Face à la recrudescence des tensions dans l’Est de la RDC, l’UE appelle toutes les parties à la désescalade. Elle rappelle son attachement une solution diplomatique et à la pleine mise en œuvre des engagements pris sous les processus de Nairobi et de Luanda », a-t-il déclaré.
Une démarche qui est loin de convaincre une partie de l’opinion congolaise, qui estime que la communauté internationale semble ne pas se soucier assez de la souveraineté de la République démocratique du Congo mise en mal par le M23 et l’armée rwandaise.
Jean Pérou Kabouira
