La confrontation militaire frontale entre la République démocratique du Congo et le Rwanda redoutée par les Nations-Unies est une option à ne pas écarter. Au cours d’une interview accordée à RFI et à France 24 jeudi 16 novembre 2023, Félix Tshisekedi a laissé entendre que son pays se verrait dans l’obligation de se défendre si rien n’est fait par la communauté pour convaincre le Rwanda à mettre fin à l’agression.
On le connait franc, surtout lorsqu’il s’agit de la question de la défense de l’intégrité territoriale de son pays.
Face aux journalistes de France, le chef de l’État congolais ne s’est pas inventé une autre nature.
« Je n'exclus aucun scénario. Nous sommes les victimes. Je viens de vous parler des gens qui vivent dans des conditions infra-humaines. Des gens qui ont été obligés de quitter leurs localités pour venir vivre dans les abords de Goma. Quel est l'État qui va accepter ces choses ? Il faut regarder dans la direction de ceux qui sont coupables de cette agression », a déclaré Félix Tshisekedi.
Il a pris le soin de rappeler que « les soldats rwandais sont ici par milliers. »
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Sur base des images capturées par les FARDC, il a affirmé ce qui suit :
« Le M23 est une coquille vide. C’est l’armée rwandaise. Les images sont là, y compris celles de leurs cadavres. Les Nations Unies ont également les mêmes images .»
Au passage, le président de la République démocratique du Congo a assuré que « nous avons appelé la communauté internationale à intervenir par des sanctions contre le Rwanda et si cela tarde à venir, nous allons nous protéger nous-mêmes .»
Jean Pérou Kabouira
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