Home Economie Journée internationale de lutte contre la corruption : Jules Alingete s’enthousiasme du travail de l’IGF

Journée internationale de lutte contre la corruption : Jules Alingete s’enthousiasme du travail de l’IGF

8 min read
0
0

L’humanité célèbre ce samedi 9 décembre 2023, la journée internationale de lutte contre la corruption. A cette occasion, l’inspecteur général des finances-chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete, a été l’invité de l’émission « Regard sur la RDC » de BBC NEWS. Il s’est longuement exprimé sur le travail réalisé par la structure qu’il dirige depuis juin 2020 pour repousser les antivaleurs dont la corruption et le détournement des deniers publics.

La corruption a des impacts négatifs sur tous les aspects de la société et est un des facteurs principaux qui compromettent le développement social et économique des Etats.

En République démocratique du Congo, non seulement la corruption était tolérée, mais elle était devenue, avec le détournement, un quasi mode de vie de la plupart des dirigeants publics.

La donne a changé avec la nomination par le président Félix Tshisekedi, de l’expert comptable certifié Jules Alingete à la tête de l’IGF, en juin 2020.

Trois ans et demi plus tard, ce dernier assume fièrement son bilan et rend hommage au chef de l’Etat pour ses efforts dans l’assainissement des finances publiques et l’amélioration de la gouvernance publique.

« Aujourd’hui, l’IGF a fait un travail de titan 2020, 2021, 2022 et 2023, je pense que l’inspection générale des finances a eu à repousser beaucoup d’antivaleurs, à mettre hors d’état de nuire beaucoup de mauvais gestionnaires et petit à petit à réveiller dans la mémoire collective des congolais, l’existence de contrôle et des organes qui veillent pour éviter que les fonds publics soient mal gérés et les résultats sont palpables », a recensé Jules Alingete.

Interrogé sur les résultats palpables de la lutte contre la corruption, le patron de l’Inspection générale des finances a épinglé entre autres, des « améliorations sensibles dans la mobilisation des recettes en termes du budget, en termes de croissance économique, en termes de réserves de change…»
Il soutient que « tout semble s’améliorer ».

Lire aussi 114 millions USD pour ça : Œuvre de congolais au cœur de pierre

Il a rappelé qu’avant la redynamisation de l’IGF par le président Félix Tshisekedi, la situation des antivaleurs dans la gestion état des lieux publique en RDC était catastrophique et démontrait que suffisamment que l’ordre n’était pas au rendez-vous.

"C’est une situation catastrophique, a-t-il précisé, où la corruption et le détournement étaient au rendez-vous à tous les événements en rapport avec la gestion publique ».

Un travail louable

Jules Alingete a fait remarquer qu’il y a eu un travail au niveau notamment de la gestion des entreprises de l’État, de la Banque centrale du Congo, du secteur de l’enseignement, la gestion des provinces, la mise en place de la patrouille financière (contrôle préventif) qui s’est généralisée dans tous les secteurs sans oublier l’évaluation du contrat chinois.

«Je peux vous citer l’audit de la Banque centrale du Congo en 2020 qui a abouti à désactiver les cartes crédit dont disposaient certains acteurs politiques; nous avons travaillé sur la gratuité de l’enseignement en 2020, nous avons démontré qu’il y avait des écoles fictives; aussi nous avons travaillé sur l’utilisation des fonds alloués pour la lutte contre la Covid-19 et tant d’autres », a relevé Jules Alingete.

Au sujet de la convention de collaboration entre le gouvernement congolais et le groupement d’entreprises chinoises, plus connue sous le nom de « contrat chinois », le gendarme financier a révélé qu’à la suite du rapport rendu par l’IGF, un avenant avantageux pour la République démocratique du Congo sera signé entre les parties prenantes.

Par ailleurs, Jules Alingete a insisté sur le fait qu’il est inadmissible qu’il y ait des ong et même de journalistes qui fassent bloc contre le travail abattu par l’IGF alors que sous d’autres cieux, les structures qui luttent contre la corruption sont soutenues pour leur travail salutaire.

Junior Lomanga

Load More Related Articles
Load More By Admin
Load More In Economie

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Check Also

Gouvernorales: ces exceptionnels gouverneurs réélus

Vingt provinces sur vingt-six que compte la République démocratique du Congo ont élu ce lu…