Home Politique Me Claude Batasema : «Avant l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir, il était impossible de voir de ministres, députés, sénateurs et mandataires publics en fonctions être invalidés par la CENI »

Me Claude Batasema : «Avant l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir, il était impossible de voir de ministres, députés, sénateurs et mandataires publics en fonctions être invalidés par la CENI »

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La Commission électorale nationale indépendante (CENI ) a publié vendredi 5 janvier 2024, la liste des candidats députés nationaux et provinciaux invalidés à cause notamment d’actes de violence, de vandalisme et de sabotage perpétrés à l’endroit des électeurs, de son personnel, patrimoine et de son matériel électoral. Parmi les 82 candidats fraudeurs dont les suffrages ont été annulés, on trouve trois ministres nationaux, trois mandataires publics, cinq gouverneurs de province, un vice-gouverneur, plusieurs sénateurs ainsi que des députés nationaux et un ministre provincial. Pour l’analyste politique Claude Batasema Kabi, c’est le triomphe de l’Etat de droit prôné par le président Félix Tshisekedi.

Kin-Kiey Mulumba, Gentiny Ngobila, Didier Mazenga, Nana Manuanina, Antoinette Kipulu, Charles Mbutamuntu, Sam Bokolombe, Evariste Boshab…que des noms bien connus et surtout de cadres de l’Union sacrée de la nation, plateforme présidentielle, que l’on entendra pas sur la liste des députés nationaux élus lors des élections du 20 décembre 2023. Ils ont écopé de cartons rouges par la CENI.

Maître Claude Batasema Kabi se veut intransigeant avec ceux d’entre eux qui assument des fonctions publiques, lesquelles fonctions requièrent probité et sérieux: ils doivent démissionner.

« Il y a eu des rumeurs, ensuite des accusations et désormais de preuves de fraude électorale. Les auteurs étant identifiés et sanctionnés conformément à la loi électorale comme évoquée par la CENI, nous pensons que la lumière a jailli et qu'il faut la suivre. Le vin étant tiré, il faut le boire. Cela implique notamment la démission de tout gestionnaire public dont les suffrages aux législatives nationales ou provinciales ont été annulés par la CENI», a déclaré ce juriste au micro de alternance.cd.

Il lie la décision de la CENI aux efforts fournis par le chef de l’État Félix Tshisekedi depuis son investiture à la magistrature suprême en 2019 dans la lutte contre la corruption et la fraude.

« C'est une décision à mettre à l'actif du président de la République, lui qui a fait de la lutte contre la fraude son cheval de bataille. Avant l'arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir, il était difficile, voir impossible de voir de ministres, députés, sénateurs et mandataires publics en fonctions être invalidés aux législatives par la CENI. Sous Joseph Kabila, on ne pouvait pas imaginer la CENI annuler les suffrages par exemple du gouverneur de Kinshasa de l'époque, André Kimbuta, à la députation nationale», soutient Me Claude Batasema.

Il note qu’avec la mise à l’écart de ces fraudeurs, le processus électoral gagne davantage en crédibilité.

Junior Lomanga

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