L’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, n’est pas du tout inquiet des menaces dont il fait l’objet de la part des gestionnaires publics dont la megestion a été décelée par l’Inspection générale des finances (IGF).
Dans un message publié sur son compte X, ex-Twitter, ce haut fonctionnaire de l’État estime que la cible est atteinte et qu’il faut bien garder le cap.
On le sait, depuis la redynamisation de l’IGF par le président Félix Tshisekedi et la vague des missions de contrôle menées par cette structure rattachée à la présidence de la République dans plusieurs entreprises et établissements publics de l’État, plus rien ne se passe comme avant.
Sur base de rapports remis à qui de droit, plusieurs gestionnaires véreux ont été jugés et certains ont été condamnés par la justice.
Pas donc étonnant que d’autres dont la responsabilité serait engagée dans le détournement de deniers publics cherchent à détruire ceux qui mènent le contrôle.
Pour Jules Alingete, c’est une bonne chose car, cela démontre que la mission confiée à l’IGF par le président de la République est en train d’être accomplie comme il le faut.
« La diabolisation, les complots, les injustices, les menaces, les intimidations, les attaques personnelles contre l’Inspection générale des finances ainsi que les agitations des criminels financiers en cravate sont autant des signes concrets qui prouvent que la lutte contre la corruption et les anti-valeurs dans la gestion publique atteint petit à petit ses objectifs », dixit le patron de l'IGF dans une publication ce dimanche 11 février sur son compte X, ex-Twitter.
Junior Lomanga
