
Le procès en flagrance de l’ancien ministre du Tourisme et député national Modero Nsimba a repris ce vendredi 22 mars 2024 à la Cour de cassation. La défense de l’élu de Moanda dans le Kongo central n’est pas du tout pressée.
Modero Nsimba est poursuivi par le Parquet général près la Cour de cassation pour propagation de faux bruits et imputations dommageables, suite à un audio lui attribué.
Dans cet audio publié sur les réseaux sociaux, on l’entend évoquer la présumée implication du chef du Renseignement militaire (ex-DEMIAP), le général Ndaywel et Christian Tshisekedi, frère du président Félix Tshisekedi, dans la mort de Chérubin Okende.
Lors de l’audience de ce vendredi, il a affirmé avoir commenté lors d’un échange avec son attaché de presse, un article publié par le magazine Jeune Afrique sur la mort de Chérubin Okende.
"Notre client, a indiqué l'un des avocats, a déclaré qu'il n'était qu'à deux, lui et son attaché de presse, et lors de l'entretien qu'il a eu avec son attaché de presse, il n'y avait pas de musique, alors que l'audio qui fait l'objet de ce procès contient de la musique".
La partie défenderesse a récusé deux juges de la composition. Suite à cette décision, le réquisitoire du ministère public et les plaidoiries de la défense, prévus ce vendredi, sont renvoyés à mercredi 27 mars. Les deux juges récusés doivent être remplacés.
Placé sous mandat d’arrêt provisoire, l’accusé a été ramené à la prison centrale de Makala.
Junior Lomanga